Publié dans Société

Triple meurtre à Toamasina - Le gardien reste encore introuvable

Publié le mercredi, 15 mai 2019

L'assassinat de façon inhumaine d'un retraité français de Guadeloupe, du nom de Francisco Perez (64 ans), de Monica Soa (48 ans) - sa femme malagasy - et de Ferlando Randrianjaka (7 ans), l'enfant adoptif du couple, dans leur maison de dépôt à Vohitsara Toamasina, n'en finit pas d'horrifier l'opinion locale. En attendant que la Police puisse avancer l'enquête, le gardien qui était au service des victimes, et qui a disparu depuis l'éclatement de l'affaire, reste encore introuvable. Il est l'un des principaux suspects dans celle-ci.

 

Néanmoins, l'audition par la Police des quatre menuisiers et maçons en charge des travaux de finition de la nouvelle maison des victimes se poursuit toujours. Pourquoi le soupçon pèse sur ces derniers ? Les concernés auraient été trahis par leur attitude et leur comportement suspects, et ce, plus d'une fois.

Notre source locale assure que les riverains s'accordent à dire les avoir vus rôder plusieurs fois sur les lieux, et ce, lors même de l'absence des locataires. « Lorsqu'on les a interrogés sur le motif de leurs va-et-vient autour de cette maison, leurs réponses étaient souvent évasives s'ils n'évoquent pas le présumé oubli d'un matériel ou d'un quelconque objet à l'intérieur », commente notre source. La Police reconnaît qu'aucune investigation, disons plus poussée, n'a pu s'effectuer. Même embarras du côté du médecin légiste. L'état des cadavres l'a tout simplement empêché d'approfondir les observations ou de faire une quelconque tentative d'autopsie.

Les trois victimes ont dû être inhumées mardi soir dernier au cimetière des étrangers à Toamasina même. Quelques proches de Monica Soa ont assisté aux enterrements du mardi soir. Mais du côté de son conjoint, aucun. En revanche, des représentants du Consulat de France étaient venus pour les circonstances, selon une source locale. « Le Consulat français suit de près cette affaire », précise l'information.

Franck Roland

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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