Publié dans Société

Maladies oculaires - Les nouvelles technologies aggravent les cas

Publié le mardi, 14 mai 2019

80 % des patients qui consultent les cabinets ophtalmologiques nécessitent le port des lunettes à cause de la fatigue des yeux. Outre la pollution, les nouvelles technologies représentent l'un des facteurs principaux causant la maladie oculaire. Cependant, les matériels issus des nouvelles technologies sont devenus inséparables du quotidien de nombreuses personnes, notamment les parents, les adolescents et même les enfants. Toutefois, leur utilisation engendre des perturbations comme le trouble du sommeil. D'après l'explication d'un spécialiste, une exposition prolongée devant l'écran pourrait avoir des répercussions irréversibles sur la vue.

« Lorsqu'on regarde un écran de télévision, un ordinateur ou un Smartphone, la lumière émise active les photorécepteurs qui sont des cellules très sensibles. Après deux heures et demie passées devant un écran, la molécule finit par tuer le photorécepteur, en endommageant la membrane de la cellule », avance-t-il. De plus, beaucoup de gens sont habitués à se connecter ou travailler dans le noir. Pourtant, cette pratique engendre un grand danger pour les yeux. Lorsque l'écran est visionné dans le noir, les pupilles se dilatent.

Il s'avère que les yeux nécessitent du repos. Ce spécialiste recommande quelques manières afin de les protéger. « Si on est obligé de passer des heures devant l'écran, il faut respecter quelques règles comme la distance, le repos », explique-t-il. Afin de soulager les yeux, il faut régulièrement les recouvrir avec les paumes de la main pendant 3 minutes. Ainsi, une distance de 60 à 90 centimètres entre les yeux et l'ordinateur est recommandée. Pourtant, l'usage des lentilles de contact est déconseillé puisque les yeux se dessèchent plus rapidement. Après 52 minutes de travail, il faut faire une pause de 17 minutes. Il est important de consulter souvent les spécialistes pour connaître la santé oculaire, même si aucun symptôme ne se présente. Durant deux jours, les 13 et 14 mai derniers, une exposition sur les maladies des yeux et un traitement gratuit se sont tenus au Parvis de l'Hôtel de ville à Analakely.

Anatra R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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