Publié dans Société

Protection sociale des employés avec la CNaPS - Des temples FJKM de Maevatanàna en difficulté

Publié le lundi, 10 juin 2019

Pas de salaire pour les catéchistes. Ces employés d’église sont rémunérés selon la possibilité des chrétiens auprès d’un temple. C’est ce que des participants à l’atelier sur la protection sociale des employés d’Eglise, en fin mai dernier à Maevatanàna, ont avancé. Cette formation de quelques jours a vu la participation de 120 responsables d’églises protestantes FJKM, issus de 3 Districts, à savoir Tsaratanàna, Kandreo et Maevatanàna. Selon leurs témoignages, bon nombre de temples auprès de ce synode régional sont en difficulté, notamment en ce qui concerne le paiement des cotisations des employés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). « Ils n’arrivent pas à respecter leurs obligations en versant mensuellement les cotisations à la CNaPS.

Par contre, ils proposent de payer 100 000 à 200 000 ariary par an suivant leur production, vu qu’ils habitent dans la brousse », rapporte Joël Rakotoson, parmi les participants. « Le synode viendra en aide aux Eglises qui n’arrivent pas à respecter leurs obligations quant au versement des cotisations à la CNaPS », propose le pasteur Gilbert Rakotondramiarana, président synodal, face à cette situation nuisant à la protection sociale des employés d’Eglise. Ces cotisations versées deviennent, notons-le, les prestations offertes par la Caisse aux affiliés, à savoir les allocations familiales, les rentes en cas d’accidents de travail ou maladies professionnelles ainsi que la pension de retraite.

La tenue d’ateliers de formation sur la protection sociale des employés d’église concrétise la convention de partenariat entre la CNaPS et l’Eglise FJKM. Les objectifs étant d’améliorer la vie des employés de l’Eglise, prendre en main leur vie professionnelle, assurer le côté social de leurs familles et leur offrir une retraite sereine. A chaque session, les participants sont sensibilisés sur le Code de prévoyance sociale, l’importance de l’affiliation à la Caisse, les procédures à suivre dont la déclaration des employés, le versement des cotisations, etc.

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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