Publié dans Société

Accident d’une journaliste à Mahitsy - Le ministre de la Communication lance un appel à témoin

Publié le mardi, 23 juillet 2019

Le camion non identifié. La famille de Rova Raharimanana Ranohatra, journaliste au sein de la RTA, a subi un accident de circulation du côté de Mahitsy, samedi dernier, alors qu’elle venait d’assister à un mariage. « Nous étions derrière un mini-camion et avons demandé au chauffeur de le dépasser. Il a allumé son clignotant et s’est arrêté, c’est pourquoi nous avons circulé sans souci. Soudainement, il a bloqué la route en pressant notre voiture, sans issue, jusqu’à finir dans un ravin. Il a même donné un autre coup derrière notre véhicule, ce qui a aggravé notre chute en faisant des tonneaux jusqu’au fond », se souvient le mari de la journaliste. Elle a été la plus touchée dans l’accident, avec une fracture au niveau de la cuisse droite ainsi que des blessures sur le front et sur la main gauche. Pourtant, le chauffeur du camion a aussitôt pris la fuite, sans que personne n’ait pu noter sa plaque d’immatriculation.

« Nous lançons un appel à témoin afin d’identifier le camion qui a causé l’accident. Jusqu’ici, seule sa couleur blanche et sa bâche bleue constitue notre indice, mais des personnes qui étaient venues au secours des victimes pourraient avoir des informations », affirme Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). C’était hier à l’HJRA, lors de sa visite pour encourager et apporter un soutien à la journaliste et sa famille.

Actuellement, la Gendarmerie d’Ambohidratrimo mène l’enquête sur cet accident. Quant au traitement de Rova, l’on attend actuellement les consignes des médecins. « Ils ont demandé notre permission pour tracter la cuisse, avant une éventuelle intervention chirurgicale. Je vous tiendrai au courant de la suite, surtout si un don de sang est nécessaire », s’exprime la journaliste avec un moral d’acier. « Le soutien de mes collègues, amis, familles et proches m’a beaucoup aidé à aller mieux et à me remonter le moral. Je vous suis très reconnaissante », ajoute-t-elle. Pour information, Rova a été accompagnée par son mari, sa fille et une nounou ainsi que par son beau-frère, belle-sœur et leurs deux enfants dans le véhicule accidenté. Les enfants se portent bien, sans séquelles graves, tandis que les autres s’en sortaient avec des chevilles qui déboitaient et des entorses.

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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