Les bandits ont ainsi emporté la somme de 70 millions d’ariary, la recette perçue depuis dimanche soir et les premières heures de la matinée d’hier. « Personne ne les a vus venir. Ils étaient passés non devant la station-service mais plutôt par l’arrière-cour », raconte un témoin. En réalité, ils ont pénétré dans le local comme des clients ordinaires. Et ils ont attendu le moment opportun pour passer à l’action, les armes à leurs poings. Selon les premiers éléments de l’information, les bandits ont profité du temps et de la stupeur des victimes pour tout emporter. Pendant les quelques minutes qui semblaient être une éternité pour les 3 ou 4 employés et où les malfrats ont ramassé l’argent à l’intérieur d’un sac, ils étaient finalement repartis sans qu’ils n’aient à nouveau ouvert le feu, des tirs en l’air visant à intimider et empêcher quiconque voulant prendre le risque pour s’opposer à eux. Et ils sont partis à pied, toujours en empruntant un chemin qui passait derrière la station. « On n’a jamais su s’ils ont ensuite rejoint des motos ou une voiture pour s’enfuir ». Les Forces de l’ordre, essentiellement composées des éléments du Commissariat du 3ème Arrondissement, s’étaient dépêchées sur les lieux dès qu’elles ont reçu l’alerte. Pour le moment, aucun bandit n’a pu être encore arrêté et la Police cherche toujours une piste. On assiste au même scénario que le soir du 25 juin dernier où des bandits ont braqué une autre station-service à Ankorondrano. Cette affaire n’est pas toujours élucidée jusqu’ici.
Franck Roland