Publié dans Société

Calendrier scolaire - Retour à l’ancien système !

Publié le vendredi, 26 juillet 2019

Les dés sont jetés. Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP) vient d’émettre le verdict sur le calendrier scolaire à adopter. « Le Gouvernement a déjà validé le retour de l’ancien calendrier scolaire, c'est-à-dire celui composé de 3 trimestres, d’octobre en juillet », lance Marie Thérèse Volahaingo, ministre reconduite à ce poste. « Les parents se sont plaints d’une année scolaire trop longue, occasionnant des dépenses supplémentaires assez conséquentes. Le Président de la République et le Gouvernement font de l’intérêt de la population une priorité, d’où la considération des plaintes et requêtes tant des parents que des responsables d’établissement, dont les écoles privées », ajoute le ministre de tutelle.

C’était hier à Anosy, lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec le ministre sortant par intérim, le Pr Félicitée Rejo- Fienena. La possibilité du retour à l’ancien calendrier scolaire a déjà été évoquée lors de la revue sectorielle conjointe du démarrage du PSE (Plan sectoriel de l’éducation), du 11 au 13 juillet dernier au Carlton. « Le Gouvernement n’accepte pas le fait que les grandes vacances se tiennent durant la saison des pluies », a avancé le ministre par intérim de l’époque. « Outre le maintien de l’examen du CEPE, parmi les réclamations de l’enseignement privé, le cycle de 9 ans est aussi maintenu. En dehors des réformes récemment ajustées, la mise en œuvre du PSE se poursuit, dont la construction de nouvelles infrastructures, la dotation d’équipements ou encore la formation d’enseignants, tout ceci dans le but d’améliorer le système éducatif », renchérit le numéro Un du MENETP.

Soulagement pour des parents d’élèves et écoles privées

Le retour à l’ancien calendrier scolaire, dont la rentrée se fait en octobre pour s’achever en juillet, ravit plus d’un. « Il était temps. Le Gouvernement a finalement pris en compte nos soucis et notre angoisse quant au calendrier scolaire imposé par la mise en œuvre du PSE. Celui-ci est à la fois trop long, avec 10 à 11 mois de cours, en dehors de la dégradation des résultats scolaires. L’ancien calendrier scolaire reste le plus adéquat au contexte actuel », s’exprime Hasina R., mère de famille habitant à Mahamasina. « L’habituel calendrier scolaire permet aux élèves de passer les grandes vacances en été, avec une possibilité de sortie en famille. De plus, il réduit le décalage temporel des élèves qui vont partir à l’étranger pour la poursuite de leurs études, notamment après le baccalauréat ». Des responsables d’écoles privées, confessionnelles ou laïques, partagent ces avis des parents. « Depuis le début de la mise en œuvre du PSE, les écoles catholiques n’étaient pas enthousiastes à l’idée d’un changement de l’année scolaire. Nous avons lutté pour le retour à la normale du calendrier », nous a confié le Père Guy Noel Andrianantoanina, de la DIDEC (Direction diocésaine des écoles catholiques) d’Antananarivo. Quant aux problèmes rencontrés par les élèves dans certaines régions durant la saison cyclonique, notamment la montée des eaux, un autre  responsable de la Direction des écoles privées suggère la construction d’écoles aux normes et dans des lieux surs. Quoi qu’il en soit, ils ont gagné la cause, avec la validation du Gouvernement.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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