Publié dans Société

Assaut de bandits à Befandriana-Nord - Le commandant de brigade succombe à ses blessures

Publié le mercredi, 07 août 2019

Le gendarme principal hors classe Soloherinarivelo est l’énième membre des Forces de l’ordre, tué par des bandits. Le commandant de brigade (CB) de la Gendarmerie de Befandriana-Nord a succombé hier de ses blessures après moins d’une semaine d’hospitalisation à l’Hôpital militaire de Soavinandriana (HOMI). Victime des tirs nourris des bandits, le 29 juillet dernier dans sa Circonscription, le gendarme principal hors classe a été évacué d’urgence en hélicoptère à Antananarivo. A l’issue des vaines tentatives des médecins pour le réanimer, il a rendu l’âme hier vers 12h 30.
Notons que le maire de la Commune de Belalona, qui fut blessé en même temps que le CB, est décédé le lendemain même de l’agression. Alors que la population locale s’apprêtait à l’inhumation de son maire hier, la seconde mauvaise nouvelle annonçant la mort du commandant de brigade a de nouveau assombri le ciel de Befandriana-Nord et de ses habitants. Les deux victimes ont été touchées par les balles de chevrotine des assaillants. Le CB a voulu  porter secours et assistance au défunt maire lors de l’agression lorsqu’il fut touché à son tour. Actuellement, la Gendarmerie remue ciel et terre pour retrouver les assassins du maire et du commandant de la brigade qui a laissé une veuve et trois orphelins.
F.R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff