Publié dans Société

Ile Maurice - Un policier demande à voir la petite culotte d’une Malagasy

Publié le jeudi, 08 août 2019

L’affaire fait grand bruit actuellement à l’île Maurice. Un policier du bureau de passeport aurait demandé une faveur à une ressortissante malagasy, mariée à un Mauricien. Personne ne sait qui a mis la puce aux oreilles des autorités policières mauriciennes car c’est une lettre anonyme reçue par le commissaire du bureau de passeport qui a déclenché l’affaire. Depuis deux jours, le policier incriminé fait face à des enquêteurs pour déterminer son rôle exact dans ce dossier. La ressortissante malagasy, pour accélérer sa demande de permis de séjour, est entrée en contact avec le policier. Celui-ci a promis de voir ce qu’il pourrait faire. Néanmoins, au fur et à mesure des échanges sur messenger, les conversations deviennent osées et « chaudes ». Et c’est l’officier qui aborde les sujets indécents alors que la Malagasy se contentait au début de répondre par « Hmmm » ou des stickers. Sur la capture d’écran effectuée par on ne sait pas qui, le policier demandait  par exemple à la ressortissante malagasy de lui montrer ses seins et de lui avouer qu’il voulait les mettre dans sa bouche. Une fois cette première faveur obtenue, l’officier pousse le bouchon un peu plus loin en lui demandant de voir sa « petite culotte ».

D’autres propos indécents figuraient sur la capture d’écran mais les enquêteurs préfèrent ne pas les divulguer, selon la presse mauricienne. D’après cette dernière, le policier nie les accusations mais les preuves contre lui commenceraient à s’accumuler. Pire, la ressortissante malagasy n’est pas la seule victime de cette demande mais d’autres étrangères sollicitant les services du bureau de passeport en seraient également. Dans leur empressement d’avoir le permis de séjour entre leurs mains, certaines demandaient à ce policier d’accélérer son obtention d’où cette idée obscène de l’officier d’abuser sa position. Hier, c’est le policier qui a subi l’enquête et dans les jours à venir c’est au tour de la Malagasy d’être auditionnée.
La rédaction

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Editorial

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    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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