Publié dans Société

Religion musulmane - L’« Aïd el-Kébir » célébrée en grande pompe

Publié le dimanche, 11 août 2019

« La grande fête ». Telle est la signification de l’« Aïd el-Kébir », également appelée « Aïd el- Adha » ou la fête du sacrifice. Les musulmans du monde entier ont célébré cette tradition bien ancrée depuis hier. Les pratiquants de l’Islam à Madagascar n’étaient pas en reste, en participant à un grand rassemblement au stade Makis d’Andohatapenaka. Une rencontre de prière et de réjouissance, avant de poursuivre les festivités avec les membres des familles et les communautés musulmanes. L’« Aïd el-Kébir » a été célébrée en grande pompe bien qu’elle ne constitue pas l’un des 5 piliers de l’Islam. Il s’agit d’une fête du pardon et du partage, porteuse de tolérance, de sérénité et de paix. Rappelons que le Gouvernement malagasy l’a décrété comme jour férié, chômé et payé depuis cette année, avec l’« Aid al Fitr » ou la fin du mois sacré du Ramadan, en début juin dernier. Mais cette fois-ci, la fête tombe un dimanche.


Des pèlerins malagasy
L’« Aid el-Kébir » ou encore le « Tabaski »,  correspondant à la fin du pèlerinage à La Mecque. Chaque année, une centaine de Malagasy musulmans participent à ce « Hadj », l’un des 5 piliers de l’Islam selon lequel « s’il le peut, matériellement et physiquement, tout musulman doit faire, au moins une fois dans sa vie, un pèlerinage à La Mecque, en Arabie Saoudite ». Ils font partie des 2,5 millions de musulmans issus des pays du monde à effectuer ce pèlerinage annuel au titre de 2019. Selon nos sources, des agences se spécialisent dans l’organisation de ce « voyage d’une vie pour les musulmans ». Chacun d’entre eux devrait disposer d’au moins 10 millions d’ariary pour y participer, incluant le visa « Hadj », le transport, la restauration et l’hébergement. Construite sur une vallée désertique et interdite aux non-musulmans, La Mecque abrite la Kaaba, une structure cubique drapée dans une étoffe noire brodée d’or, au cœur de la Grande Mosquée. C’est vers elle que les musulmans du monde entier se tournent pendant leurs 5 prières quotidiennes. Les pèlerins doivent effectuer 7 tours de la Kaaba à 3 reprises lors des 5 ou 6 jours que dure le « hadj », dont la date d’ouverture correspond à un délai de  2 mois après la fin du Ramadan, selon l’article paru dans « Le Monde ». Le « Hadj » est un ensemble de rites codifiés qui se déroulent au cœur de la ville sainte de l’Islam et ses  environs.
 Recueillis par Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff