Publié dans Société

Sécurité sociale des employés - Les prestations de la CNaPS révisées à la hausse

Publié le lundi, 12 août 2019

Une suite logique de l’augmentation du Salaire minimum d’embauche (SME) à 200 000 ariary. Toutes les prestations sociales offertes par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS), depuis les allocations prénatales et familiales jusqu’à la pension de retraite et les rentes, viennent d’être révisées à la hausse. Cette mesure sera effective à partir de ce mois d’août, avec une possibilité de rappel pour certaines prestations. Selon les informations communiquées, l’allocation familiale passera de 5000 à 6 000 ariary par enfant par mois, soit l’équivalent de 2,8 % du SME. Cette prestation est attribuée aux membres cotisés ayant des enfants âgés de moins de 21 ans. L’allocation prénatale s’élève désormais à 54 000 ariary contre 45 000 ariary en 2018, soit une hausse de 20 %. C’est également le cas pour l’allocation de maternité, passant de 60 000 à 72 000 ariary. Pour la pension de retraite, la hausse sera effective à partir du mois se septembre mais les calculs quant à sa révision ne sont pas encore détaillés.  Quant au remboursement des frais médicaux d’accouchement, l’affilié pourrait toucher jusqu’à 80 000 ariary, soit 40% du SME. L’indemnité journalière de demi-salaire vient aussi d’être révisée à la hausse, avec un calcul plus détaillé.


 Sur demande
 Toutes les prestations sociales offertes par la CNaPS se font sur demande. Des imprimés pour ce faire sont disponibles auprès des agences et antennes de la Caisse, réparties dans toute l’île. A cela s’ajoutent les diverses pièces à fournir, selon les prestations demandées. A l’exemple de l’allocation familiale, le demandeur doit fournir un certificat médical ou certificat de vie pour l’enfant âgé de moins de 6 ans. Pour ceux de 6 à 21 ans, un certificat de scolarité ou certificat médical, justifiant la maladie incurable ou l’infirmité interdisant toute activité, est requis. Pour information, l’allocation prénatale et celle de maternité sont destinées pour les femmes salariées ou conjointes des travailleurs affiliés à la Caisse. Quant à l’allocation familiale, l’accomplissement d’un temps de travail mensuel d’une durée inférieure ou égale à 20 jours ou 134 heures pour les salariés du régime général et des gens de maison et de 18 jours ou 144 heures pour ceux du régime agricole, des organisations religieuses et de l’enseignement,  est nécessaire. Quoi qu’il en soit, davantage de détails sur la hausse, les conditions d’obtention des prestations, les pièces à fournir ou d’autres informations sont disponibles sur le site web et la page Facebook de la CNaPS.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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