Publié dans Société

Sixième édition du « Tagnamaro » - Un salut pour les riverains de Soanierana

Publié le dimanche, 18 août 2019

Rue inaccessible depuis près d’un an. Le trou béant occasionné par les fortes pluies durant la dernière saison de pluie en 2018 a entraîné la coupure de la route du côté de Soanierana vers le camp militaire du « CAPSAT ». De plus, 49 personnes issues de 7 foyers ont dû être évacuées avec le danger encouru à cause de cet incident. Depuis, les riverains et usagers de la route se sont plaints des problèmes quotidiens qu’ils endurent avec la coupure du passage. « Les personnes vulnérables, dont les malades, les handicapés et les aînés, doivent marcher à pied pendant plusieurs minutes pour rejoindre les arrêts de bus à Ankadimbahoaka ou Tsimbazaza. Ce n’était pas le cas avant, puisque le terminus de la ligne « 142 » se trouvait devant le « CAPSAT », nous confie Voahirana R., mère de famille résidant à Fiadanana Soanierana.

La tenue de la 6è édition du « Tagnamaro, andron’ny olom-pirenena » dans cette localité constitue un salut pour les riverains. « Nous avons lancé plusieurs appels de détresse et suivi diverses démarches pour aviser les responsables, dont ceux de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et des Districts, mais en vain », se désole Emmanuel Razafindramanitra, président du Fokontany Soanierana III I Cité Gare. « Nous voici soulagés et reconnaissants que le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) ait répondu à nos appels », ajoute t-il. Sans une telle intervention, le nombre des maisons écroulées pourrait augmenter et la situation aurait pu s’empirer avec la prochaine saison des pluies.

Deux mois de travaux

« La coupure de cette route impacte sur la vie quotidienne des riverains de Soanierana, notamment les vulnérables, d’où la tenue du « Tagnamaro » sur place. Des ingénieurs et techniciens ont d’ailleurs été dépêchés sur place pour une reconnaissance, avant cette descente », affirme Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture. En tout, les travaux de réparation vont durer 2 mois, dont une partie assurée par la mobilisation des volontaires du « Tagnamaro » et le reste par des machines, dont le trou béant à bétonner. « La collaboration reste ouverte aux responsables, entités ou entreprises qui veulent contribuer aux travaux », précise le ministre de tutelle. « Les travaux seront assurés jusqu’au bout. Je tiens ici à souligner que le but de ces travaux est de venir en aide aux riverains. Il n’y a aucun dessous politique. Je ne compte pas me porter candidate aux prochaines élections communales », a-t-elle souligné. Les travaux préliminaires ont débuté samedi dernier, durant l’habituel rendez-vous du 3è samedi du mois pour une  journée de mobilisation citoyenne. Des employés du MCC et de ses branches avec les riverains et le Fokontany se sont donné la main pour cette sixième édition du « Tagnamaro ».

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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