Publié dans Société

Téléphonie mobile - Des consommateurs se plaignent

Publié le lundi, 26 août 2019

Colères, rages, incompréhensions. Tous les sentiments se démêlent concernant les services offerts par les opérateurs mobiles. Certains utilisateurs se plaignent aussi bien sur les réseaux sociaux que durant leurs conversations quotidiennes. Ils pointent du doigt les téléopérateurs mobiles de voleurs de crédit. « Mon crédit diminue sans raison alors que je n’ai pas souscrit un forfait. Le même cas se produit pour les forfaits Internet lorsque j’active mes données mobiles », explique une dame. 

 

Malgré la grognes des utilisateurs, le protecteur des droits de consommateurs n’a pas encore reçu de plaintes massives jusqu’à ce jour. « Nous avons déjà entendu ce problème mais pour le moment, nous n’avons pas reçu de plainte de la part des consommateurs. Ces derniers grognent de leur côté alors que nous sommes à leur entière disposition pour les écouter et mener une action concrète. En effet, notre groupement a besoin de rassembler le maximum de signatures afin de justifier la cause devant les autorités compétentes comme les tribunaux », explique Rabarison Lantosoa, membre d’association œuvrant dans la protection des droits des consommateurs.

Responsabilité de chacun

Toutefois, il y a quand même une part de responsabilité de chacun dans l’histoire. Les opérateurs mobiles détaillent déjà leur offre ainsi que les procédures à suivre pour chaque forfait. « Normalement, les clients gardent leur crédit dans leur compte tant qu’ils ne souscrivent pas un forfait. Pour le cas de notre opérateur, on envoie déjà un message avec le code y afférent pour désactiver les renouvellements. Il faut procéder à cette démarche que ce soit en forfait appel ou Internet. Il faut quand même vérifier ses manipulations et suivre les démarches pour toutes les opérations », explique un responsable auprès d’un opérateur mobile. En somme, il faut juste savoir bien maîtriser son compte. « Personnellement, je n’ai pas encore été victime de vol. Je garde le même montant dans mon compte que ce soit le crédit ou la banque mobile car je suis toutes les instructions », explique un autre consommateur.

Recueillis par Solange Heriniaina

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff