Publié dans Société

Sécurité urbaine - Des faux patrouilleurs opèrent

Publié le lundi, 26 août 2019

Depuis le mois de février dernier, les quartiers et les ruelles défavorisées considérés comme plus ou moins dangereux et où les malfaiteurs règnent, ont été sécurisés de jour comme de nuit par des policiers militaires (PM). Toutefois,  des faux patrouilleurs y opèrent en même  temps  que ces éléments. Et ces personnes malintentionnées profitent de la situation pour détrousser  les personnes se trouvant sur leur passage. De nombreuses plaintes y afférentes sont publiées sur le réseau social  Facebook mais ne sont rarement rapportées au niveau des postes des Forces de l’ordre. Cependant, pas plus tard que la semaine dernière, un homme de 31 ans,  prétendant être un sergent-chef, a été interpellé par une patrouille de l’Armée dans le secteur d’Isotry.

Sans pièce justificative, il s’est pavané avec sa tenue de combat avec des insignes placés aux mauvais endroits. Lors de son audition, les éléments du Commissariat du 1er Arrondissement où il a été retenu ont pu soutirer une information comme quoi il s’agit d’un fils d’un militaire habitué à porter une tenue de sergent-chef au cours de ses sorties nocturnes. D’après  les informations  communiquées  par le ministère de la Défense nationale (MDN), différents paramètres sont visibles afin de différencier les vrais et les faux patrouilleurs. « Les faux patrouilleurs ne travaillent pas en groupe. Vêtus d’une tenue militaire, ils opèrent individuellement et circulent d’une manière suspecte. Et ces signes doivent  alerter les usagers de la route »,  informe le ministère de tutelle.

Trois missions principales

Les missions de ces policiers militaires mobilisés dans toute l’île sont axées sur trois points distincts. Il s’agit en premier lieu de s’assurer de la bonne conduite des militaires et de vérifier l’utilisation à bon escient des matériels en dehors de la caserne. A cela s’ajoute la sécurisation de la population. Des éléments des PM effectuent des patrouilles dans des zones rouges de la capitale entre autres. Ils y sont présents pour éviter que les malfaiteurs n’y opèrent pas et n’y font pas de victimes. En cas de flagrant délit, ils disposent le plein droit d’arrêter les malfaiteurs et de les amener aux brigades. En outre, leur troisième responsabilité est basée sur  des actions civilo-militaires. Ils servent également d’appui et d’assistance face aux dangers rencontrés par la population locale.

Par ailleurs, leur couverture spatiale se porte sur toutes les Régions de Madagascar. Et l’intensification du nombre des patrouilles dans une zone rouge se  décide après une évaluation de L’Etat-major mixte opérationnel (EMMO) et en fonction des situations. En effet, ces patrouilleurs sont parfois envoyés par cet organe de conception mixte nationale et régionale en  mission exceptionnelle.

K.R.

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Editorial

  • Exploits !
    Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits. Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique…

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