La fondation Telma s'est mobilisée pour en apporter des solutions » affirme Jay Ralitera, responsable des projets environnement et développement durables au niveau de la fondation Telma. Et cette action entre dans la réalisation des activités s'y rapportant. Outre cette opération d'assainissement, la valorisation des déchets à Ankatso consiste également à initier le compostage et le triage des ordures à Ankatso. A cela s'ajoute la formation des étudiants ainsi que la population environnante. Pour le président de l'université d'Antananarivo, Mamy Ravelomanana, une telle action représente des gestes pour l'humanité que Mandela a toujours soutenue de son vivant.
Toujours dans cette optique de lutte contre la justice sociale tant voulue par ce grand défenseur des droits de l'homme, l'année dernière, un Centre de santé de base niveau II (CSB II) a été même inauguré dans l'enceinte du campus, poursuit-il. Et depuis, son opérationnalisation, une centaine de bébés y sont nés. Ce qui démontre que les services offerts représentent ainsi un soulagement au niveau de la santé pour les habitants avoisinants, des résultats qui répondent, encore une fois, à la valeur de Nelson Mandela, confirme la fondation Telma. En ce qui concerne la troisième phase du projet, elle va se concentrer sur le développement du concept d'évènement. « Nous allons œuvrer à ce que les actions concrètes se traduisent en impact direct touchant toutes les personnes », indique Jay Ralitera.
Rappelons que trois ans de cela, l'ambassade de l'Afrique du Sud a mandaté les entreprises opérant à Madagascar pour les parrainer dans leurs actions autour de Mandela au niveau des 6 universités publiques de Madagascar. Et c'est l'université d'Antananarivo que le groupe Axian a mobilisée. « A l'époque, notre contribution s'est juste limitée à l'organisation dudit événement. Mais en tenant compte de notre manière de penser et d'agir, nous nous sommes dit que nous n'allons pas juste faire un événement, nous voulons avoir des impacts durables des actions entreprises sur toute la population que ce soit universitaire ou dans les proximités d'où la naissance du projet avec l'université d'Ambohitsaina », raconte Jay Ralitera.
K.R.