Publié dans Société

Antananarivo - Une dizaine d’incendies déclarés en un mois

Publié le lundi, 02 septembre 2019

Les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna ont annoncé un bilan négatif en matière d’incendie à Antananarivo. Rien que pour le mois d’août, les soldats du feu ont effectué pas moins de 10 interventions. Plus précisément, 18 incendies qui ont eu recours à leur service ont touché plusieurs localités de la ville d’Antananarivo dont Anosibe, Andoharanofotsy, Ivato, Ambohitrarahaba. Outre le décès de cinq personnes, les flammes ont embrasé 105 toits de maisons. Par la suite, 275 sans-abri ont été recensés. Contrairement à l’année dernière, ces chiffres sont plutôt alarmants. Rien que pour le quartier d’Anosibe, deux violents incendies ont dévoré des maisons situées à Anosibe en espace de quelques jours.  D’après les explications du lieutenant Ralimbison Yves Helory, Officier de communication et de formation au sein des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna, les conditions météorologiques actuelles demeurent favorables à la propagation des flammes en cas d’incendie. « La Capitale est balayée par les vents et commence à être touchée par la sécheresse. Et il existe également les combustibles secs qui favorisent le feu », souligne-t-il. Mais ce qui aggrave la situation, poursuit-il, c’est qu’à Antananarivo, la saison des incendies vient de commencer. Il reste encore une période sèche, à savoir septembre et octobre, avant d’entrer dans la saison des pluies. Toutefois, avec l’imprudence de certains gens, la période des vacances pourrait virer au cauchemar.

Par ailleurs, les marchés d’Ivato Aéroport ont été le théâtre d’un incendie dimanche dernier. Vers 19h 20, le feu a touché 4 box appartenant à des vendeurs de légumes et de viandes. En tenant compte de la situation, les éléments des soldats du feu ont mis pas moins d’une heure et 45 minutes pour éteindre le feu.  Pour toutes ces raisons, le Corps des sapeurs-pompiers, représenté par le lieutenant Ralimbison Yves Helory, appelle ainsi à la prudence des citoyens notamment en cette période des vacances. Les personnes vulnérables dont les enfants ont tendance à perdre ce reflexe, ce qui favorise la multiplication des incendies.
K.R.

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff