Des précautions prises face aux risques d’épidémies. L’arrivée d’environ 800 000 pèlerins dans le cadre de la visite du Pape François à Madagascar, du 6 au 10 septembre prochain, constitue un facteur favorisant la propagation de diverses maladies. Ceci avec la mobilité massive et la promiscuité, d’autant plus que certains pèlerins proviennent des foyers pesteux, entre autres. Pour y remédier, le ministère de la Santé publique (MSP), en collaboration avec l’Agence des transports terrestres (ATT), ont mis en place des postes de contrôle sanitaire. Ces derniers sont opérationnels depuis le début de cette semaine auprès des routes nationales et des entrées des Districts. Les routes nationales (RN) n°1 et 7 les accueillent depuis le week-end dernier, selon les informations recueillies. Les postes se chargeront notamment de la désinfection et de la désinsectisation de tous les véhicules transportant les hôtes, pèlerins ou encore les marchandises et autres matériels.
Des agents de santé en permanence
Aucune demande de congé validée. Tous les agents de santé seront présents en permanence durant le séjour du Pape à Madagascar. Pour Antananarivo, les centres de santé de base (CSB) et les hôpitaux ouvriront leurs portes, jours et nuits. A cela s’ajoutent les cliniques mobiles et les ambulances, mobilisées surtout sur les lieux de passage du Pape. D’ailleurs, une centaine d’agents seront dépêchés pour les urgences et les secours. Pour les pèlerins, des mesures s’imposent notamment face aux messes nocturnes nécessitant des vêtements chauds, sans oublier les goûters. A noter que des étudiants en médecine ont bénéficié de quelques jours de formation pour l’assistance médicale. Ils œuvreront comme bénévoles durant la grande messe de ce dimanche à Soamandrakizay. Quant aux scouts bénévoles, ils seront parmi les organisateurs de ce grand évènement.
Recueillis par Patricia Ramavonirina