Publié dans Société

Concours d’entrée en classe de sixième - Environ la moitié des candidats admis

Publié le mardi, 03 septembre 2019

Un casse-tête pour les uns, une option pour les autres. Une fois le diplôme du CEPE (Certificat d’étude primaire élémentaire) en poche, bon nombre de parents s’angoissent à l’idée que leurs enfants ne soient pas admis en classe de 6ème. Ceci d’autant plus que l’admission aux Collèges d’enseignement général (CEG) se fait par voie de concours, en tenant compte de la capacité d’accueil de chaque établissement. A l’exemple du CEG d’Antanimena, 700 élèves sur les 1 500 demandes d’entrée ont pu être admis, soit moins de la moitié des candidats.

« Nous n’en pouvons accueillir plus, faute de places. D’ailleurs, certains d’entre eux vont poursuivre leurs études secondaires dans des collèges privés. Le reste sera réparti dans 6 classes », explique Denis Ramarosangy, directeur dudit établissement. C’est également le cas dans la plupart des 15 CEG localisés au sein de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, voire dans d’autres localités. Pour ces établissements, les listes des admis ont été affichés hier, un jour après celles du CEPE, suite à une organisation interne auprès de la CISCO.

Contraints de redoubler

Avec la capacité d’accueil restreinte des CEG, les collèges privés en tirent profit avec la hausse des inscriptions pour la classe de 6ème. Certains parents décident d’envoyer leurs enfants dans les établissements de leur choix. D’autres sont contraints de le faire, non pas par choix mais faute d’admission de leurs enfants dans les CEG. « Mon fils n’a pas été admis en 6ème, bien qu’il ait décroché son CEPE. Nous allons le réinscrire dans un collège privé plus près de chez nous, bien que nous avions espéré qu’il étudie au CEG dès cette année », nous confie Manitra R., mère de famille résidant à Ankaditoho Maroroho. Toutefois, des enfants sont contraints de redoubler au sein des écoles primaires publiques (EPP), même s’ils ont obtenu leur CEPE, faute de moyens de leurs parents. « J’espère qu’il y aura une liste additive des élèves admis en 6ème pour éviter que ma fille redouble, comme le cas de son frère aîné en 2016. Je n’ai pas d’argent pour l’inscrire dans un collège privé », se désole Hélène R., lessiveuse à Mahamasina. Les enfants dans cette situation referont juste le concours d’entrée en classe de 6ème l’année prochaine.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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