Publié dans Société

Suspicion d’exploitation de données personnelles - Des  numéros inconnus émettent des appels suspects

Publié le mardi, 03 septembre 2019

Depuis quelques temps, les numéros « +375602605281, +37127913091, +37178565072, +56322553736, +37052529259, +255901130460 et d’autres chiffres commençant par +371, +375, +381 » émettent des appels suspects aux abonnés d’un opérateur téléphonique à Madagascar. Et ces appels viennent des pays ou villes étrangers dont la Biélorussie, la Lettonie, Valparaiso, Vilnius, la Tanzanie, l’Angola. Après les différents témoignages partagés sur  les réseaux sociaux, un autre message venant du soi-disant Corps d’assistance militaire a été également publié par les utilisateurs depuis dimanche dernier.

« Si vous rappelez, ils pourront copier votre liste de contacts après 3 secondes. Et si vous avez un numéro de compte bancaire ou des détails concernant une carte de crédit sur votre téléphone, ils peuvent aussi les copier. Ne répondez pas ou ne rappelez pas (…) Transmettez de toute urgence ce message à autant d’amis que vous avez pour empêcher toute intrusion ».  Face à une telle situation, de brèves explications ont été obtenues.  Selon les informations communiquées par un responsable auprès d’un opérateur téléphonique concerné, ces appels ne représentent pas un danger pour la vie privée des utilisateurs. « Il est impossible d’obtenir voire exploiter les données personnelles des utilisateurs avec un  simple appel. Puisque dans le cas contraire, nous faisons face à un piratage qui demeure irréalisable en tenant compte de notre haut niveau en termes de système de sécurité », souligne-t-il. En réponse aux suggestions des concernés sur une éventualité de blocage d’appel, il a tenu à préciser que l’opérateur téléphonique ne dispose pas une habilité à mettre fin aux appels entrants des clients. Néanmoins, cette option peut s’effectuer par le propriétaire d’un numéro ayant reçu des appels suspects. « Si des plaintes sont déposées à la Police et que le Tribunal nous délivre une lettre de réquisition, nous pourrons entamer des procédures adéquates », poursuit-il.  

En 2017, des cas similaires à ces appels suspects ont déjà fait des victimes, d’après toujours les abonnés sur Facebook. « Il s’agit d’un virus. Il ne faut pas recevoir ce genre d’appel, sinon votre téléphone va également émettre des appels à des numéros que vous ne connaissez pas. Et je parle en toute connaissance de cause », avoue un proche d’une personne dont le numéro a été exploité par autrui. Un autre utilisateur de téléphone raconte : « J’en étais déjà victime. J’ai reçu un message puis un appel téléphonique venant d’un numéro que j’ignore. Le pire, c’est que la personne qui se cache derrière tout cela vous embarque dans de longues discussions qui débitent tout votre crédit ». Pour les Forces de l’ordre, cette histoire d’exploitation des données personnelles reste une théorie. D’ailleurs, aucune plainte s’y rapportant n’a été déposée à la Police, nous confirme une source.

K.R.

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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