Ces informations ont été reprises par la chaîne internationale France 24 qui a cité la STAR comme acteur de la déforestation dans cette zone à travers sa filiale Malto par le biais de l’achat de maïs. En réponse à ce reportage mentionnant également l’exploitation des milliers de migrants, elle tient à apporter des explications. Selon Francis Ambroise, directeur général de la STAR, leur consommation de maïs représente 13 000 tonnes par an soit 2% de la production nationale annuelle. Et parmi les 4 fournisseurs de cette matière première locale nécessaire à leur production de boissons, 2 d’entre eux sont localisés dans la Région Menabe. Et avec ces fournisseurs, la STAR a contracté leur partenariat dans un cahier des charges incluant le volet environnemental. Il stipule clairement que les matières premières ne doivent en aucun cas ni provenir d’aires protégées et ni nuire à l’environnement de quelque manière que ce soit. « Nous avons toujours été transparents sur l’existence et la provenance de ces matières premières, tant à travers nos communications que lors des salons et des foires durant lesquels nous avons exposé et présenté MALTO », confirme le directeur général de ladite société de production de boissons. D’autant plus, avec ladite ONG, la STAR soutient des projets de préservation de cette aire durablemen en tenant compte non seulement de l’aspect environnemental mais aussi de l’aspect social afin d’améliorer la traçabilité des matières premières issues de cette aire, souligne Francis Ambroise.
Identification de solution des parties prenantes
Pour éclairer cette situation, la STAR sollicite un audit indépendant sur cette zone. Et les résultats seront publiés dans les plus brefs délais. A l’issue de ce rapport, nous nous engageons à prendre toutes les mesures nécessaires nous concernant, a conclu le directeur général hier lors d’un point de presse à l’hôtel Carlton Anosy. Lors de cette rencontre avec la presse, il a été précisé par l’ONG Fanamby que le nombre de feux enregistré cette année ne touche pas directement la forêt mais représente par contre un risque dans une forêt sèche. Outre les patrouilles militaires permanentes menées conjointement avec le ministère de l'Environnement et du Développement durable, la campagne de sensibilisation se portant sur la loi qui régit l’exploitation de forêt va se poursuivre. A cela s’ajoute la formation sur l’extinction de feu en cas d’alerte qui débutera dans les jours à venir.
K.R.