Publié dans Société

Sanglant assaut de bandits à Ambanja - Le propriétaire de l’hôtel « La Piscine » grièvement blessé

Publié le jeudi, 19 septembre 2019

Le quartier d’Antafihakely situé dans le cœur de la ville d’Ambanja, a été le théâtre d’une sanglante attaque de bandits, vers 18h30 mercredi. Les assaillants, au nombre de trois, et qui étaient munis d’objets tranchants,  se sont violemment comportés envers leur cible dans son domicile. Il s’agit d’un certain Bebera pour les intimes, et non moins propriétaire de l’hôtel « La Piscine ». Ce dernier est grièvement blessé et présente de larges et profondes entailles sur presque tout le corps, surtout au bras. L’os apparaît même dans cette partie du corps de la victime, blessures occasionnées par les objets tranchants des agresseurs. De plus, ces derniers ont emporté un sac qui contenait une somme de 20 millions d’ariary qu’ils ont trouvé dans l’appartement.

 

Quelques moments après ces faits sanglants, Bebera, dans un effort surhumain, a eu encore le moyen de regagner la rue avant qu’il ne s’effondre juste devant l’hôtel Marrakech, situé non loin du sien. D’ailleurs, c’est son homologue propriétaire qui l’a vu dans cet état,  et l’a secouru en le transportant d’urgence à l’hôpital.

Pour se frayer un chemin chez la victime, ces bandits étaient passés par le mur d’enceinte de la propriété. L’attaque est survenue quelques moments à peine après que Bebera venait de payer le salaire de ses employés lorsque les malfaiteurs s’étaient introduits chez lui. Beaucoup émettent un doute sur le mobile de l’agression barbare du propriétaire de la Piscine. « Ils auraient pu simplement voler tout ce qu’ils veulent  sans aller jusqu’à s’en prendre physiquement ainsi au locataire », estime l’un d’eux. Pour le moment, les Forces de l’ordre ne sont encore qu’au début de leur enquête. Cependant, il existe un suspect : le gardien. Ce dernier a disparu complètement du circuit, depuis.

Après ce drame, les habitants d’Ambanja ont peur. D’autant plus que les faits sont survenus pendant un délestage, qui a duré 12 heures durant. Même les vieux sages de la ville pensent que pour éviter que ce genre de situation ne se produise, les patrouilles des Forces de l’ordre, ne suffisent plus. Ils jugent que le contrôle des cartes d’identité des personnes qui circulent à Ambanja, s’impose. Ces vieux suggèrent la reprise de la méthode de l’ancien commissaire  DamyTalily pour restaurer l’ordre.

Enfin, les habitants fustigent le Fokontany qu’ils reprochent de ne pas se montrer assez ferme pour contrôler la circulation des migrants, qui ne cessent d’arriver massivement à Ambanja, et qui y pratiquent toute sorte de petits métiers dont l’exploitation des pousse-pousse de la ville.

Franck R./A.Lepêcheur

Fil infos

  • Spoliation foncière - Deux réseaux de fraudeurs démantelés
  • Monique Andréas Esoavelomandroso - Décédée à l’âge de 80 ans
  • Fermeture du restaurant de Coco Beach - Une décision gouvernementale justifiée et incontestable
  • Université d’Antananarivo - Un nouveau président pour une université de référence
  • Lingots d'or de 49kg - Les biens de Madagascar restitués par les Comores
  • Bourses universitaires - Un détournement de 14 milliards d’ariary démasqué 
  • Stop aux infractions routières - Que les mesures soient pérennes !
  • Actu-brèves
  • Retour des embouteillages entre Ankadimbahoaka et Anosy - Nécessité d’actions rapides
  • ACTU-BREVES

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et Jude balaie !
    Après Honde, c’est Jude ! La Grande île n’en finit pas. Le premier décoiffe, le second balaie. Du pareil au même ! Et à peu près, dans les mêmes Régions : le Sud – ouest et dans le Sud – est. On est bien en pleine période des intempéries. Et on est bien … servis ! En début de ce mois de mars, période où les perturbations cycloniques battent leur plein, une dépression tropicale muée en cyclone dénommée Honde se déferlait sur les Régions du Sud, du Sud – ouest et l’Ouest de l’île. De fortes précipitations inondent atteignant jusque sur les Hautes terres Centrales, la Région Analamanga. Les données du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), déplorait 8 morts et 40. 000 et même 60. 000 sinistrés. En gros, les habitants concernés ont tout perdu de leurs biens. A Antananarivo et les environs immédiats, les…

A bout portant

AutoDiff