Le manque de préparation voire l’absence de professionnalisme est mise à l’index par l’opinion publique. « La lenteur de la prise de décision a désordonné tout l’emploi du temps. C’est comme si les responsables n’ont jamais prévu l’éventualité de tels incidents », avance un enseignant retraité.
4h de retard
Dans la majorité des centres d’examen dans tout Madagascar, l’épreuve de français n’a pu commencer que plusieurs heures après l’appel. Par exemple, à Ambohidratrimo, les candidats n’ont pu commencer à traiter le sujet que vers 10h, soit 3 heures après leur arrivée dans la salle d’examen. Autre cas, des parents d’élèves à Itaosy se sont aussi plaints hier du retard considérable de l’arrivée du sujet d’examen au niveau du centre à Andranonahoatra. L’intervalle de temps entre deux épreuves a juste duré 30 minutes, juste le temps de respirer et de remettre la pendule à l’heure pour la concentration. Du côté de Vakinankaratra dont Antsirabe et Betafo, l’attente a aussi été interminable. 4 heures se sont passées avant que le sujet relatif à la matière « français » ne soit entre les mains des candidats. A Antsiranana, la situation a également été déplorable qu’à Antananarivo. « Les candidats sont sortis de la salle d’examen vers 14 heures et ont repris vers 14h30 minutes. Ils ont lutté contre la chaleur intense, la fatigue et les angoisses, des paramètres qui ont mis à mal leur concentration », affirme un parent de candidat.
Assurance
La crédibilité de cet examen ne doit pas, par contre, être remise en cause. Rappelons que faisant suite à cette fuite, le ministère de tutelle a sorti les sujets de garde, c’est-à-dire proposer le deuxième sujet préparé. Selon la Professeure Raharimalala Laurence, directeur de l’enseignement supérieur du MESUPRES, en de pareille situation, l’utilisation des sujets de garde constitue une prévention.
Kanto Rajaonarivony