Publié dans Société

Désorganisation du baccalauréat 2019 - Des têtes devront tomber !

Publié le jeudi, 03 octobre 2019

Des fuites de sujets d’histoire –géographie et de physique-chimie,  des retards considérables du début des épreuves, suspensions dans certains centres d’examen. C’est à cela que se résument les quatre jours d’examen du baccalauréat pour cette session 2019. L’organisation de cet examen est remise en question. L’incompétence des responsables ayant élaboré et établi depuis des mois cet examen de fin d’études secondaires est pointée du doigt. Leurs démissions sont même souhaitées par les personnes à l’affût de l’actualité.

Le manque de préparation voire l’absence de professionnalisme est mise à l’index par l’opinion publique. « La lenteur de la prise de décision a désordonné tout l’emploi du temps. C’est comme si les responsables n’ont jamais prévu l’éventualité de tels  incidents », avance un enseignant retraité.

4h de retard

Dans la majorité des centres d’examen dans tout Madagascar, l’épreuve de français n’a pu commencer que plusieurs heures après l’appel. Par exemple, à Ambohidratrimo, les candidats n’ont pu commencer à traiter le sujet que vers 10h, soit 3 heures après leur arrivée dans la salle d’examen. Autre cas, des parents d’élèves à Itaosy se sont aussi plaints hier du retard considérable de l’arrivée du sujet d’examen au niveau du centre à Andranonahoatra. L’intervalle de temps entre deux épreuves a juste duré 30 minutes, juste le temps de respirer et de remettre la pendule à l’heure pour la concentration. Du côté de Vakinankaratra dont Antsirabe et Betafo, l’attente a aussi été interminable. 4 heures se sont passées avant que  le sujet relatif à la matière « français » ne soit entre les mains des candidats. A Antsiranana, la situation  a également été déplorable qu’à Antananarivo. « Les candidats sont sortis de la salle d’examen vers 14 heures et ont repris vers 14h30 minutes. Ils ont lutté contre la chaleur intense, la fatigue et les angoisses, des paramètres qui ont mis à mal leur concentration », affirme un parent de candidat.

Assurance

La crédibilité de cet examen ne doit pas, par contre, être remise en cause. Rappelons que faisant suite à cette fuite, le ministère de tutelle a sorti les sujets de garde, c’est-à-dire proposer le deuxième sujet préparé. Selon la Professeure Raharimalala Laurence, directeur de l’enseignement supérieur  du MESUPRES, en de pareille situation, l’utilisation des sujets de garde constitue une prévention.

Kanto Rajaonarivony

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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