Publié dans Société

Echange de tirs en plein jour à Andoharanofotsy - Un assaillant éliminé

Publié le lundi, 11 novembre 2019

Des coups de feu ont déchiré la tranquillité de la localité d’Ampangabe, dans le quartier  d’Andoharanofotsy vers le milieu de la journée, hier. Après quelques moments d’échanges de tirs, une victime gisait finalement inerte au sol. Touché de plein fouet en plein crâne par les balles des Forces de l’ordre, la victime fut tuée sur le coup. L’arme à feu laquelle il s’était servi pour son forfait, a été aussitôt confisquée par les éléments des Forces de l’ordre. Il s’agit d’un jeune suspect qui a participé à une tentative d’attaque à main armée dans ladite localité de la banlieue sud de la Capitale. Cela rappelle exactement comme cela s’est produit à Talatamaty la veille du week-end dernier. Outre donc l’existence de cet échange de tirs fatals au concerné,  les véritables circonstances de la traque des membres de ce gang n’ont pas été encore officiellement révélées, les sources auprès des Forces de l’ordre arguant encore n’être pas en mesure de fournir un complément d’informations, les recherches n’étant qu’à leurs débuts.

Toutefois, des bribes d’information glanées auprès d’autres sources ont avancé que la victime qui vient d’être éliminée hier, aurait été recherchée depuis des lustres pour de multiples forfaits ayant trait au crime. A Ampangabe  mais aussi dans la Commune voisine d’ Andoharanofotsy, des riverains l’auraient reconnue après une vérification. Ils auraient déclaré que le concerné appartiendrait à un gang rendu tristement célèbre pour les attaques à main armée assorties de cambriolage, enfin de violences en tout genre sur les victimes. Vers le courant de l’après-midi, le cadavre du suspect avait été transporté à la morgue d’Ampefiloha à bord d’un véhicule de patrouille d’une unité des Forces de maintien de l’ordre. Une information reçue de dernière heure a parlé du soulagement des riverains de ces quartiers de la périphérie de la Capitale après l’exécution de ce bandit. Aucun de ses proches n’était pas encore venu à la morgue pour constater de visu.
Franck R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff