Publié dans Société

Vague d’agressions criminelles  dans la Capitale - Un suspect éliminé, 6 autres entre les mains de la Police

Publié le mercredi, 13 novembre 2019

Face à une alarmante série d’assauts de bandits ayant secoué et ensanglanté la Capitale, la Police a réagi. Lors de ses récentes opérations effectuées depuis le début de la semaine, la Police a fait un beau coup de filet. Un assaillant fut définitivement mis hors d’état de nuire tandis que 6 autres furent interpellés. Selon la Police, les concernés sont pointés du doigt d’être derrière une attaque mortelle survenue en décembre 2016, le braquage d’un cash-point d’Andavamamba en décembre 2018, assaut qui a été aggravé par le vol d’une somme de 12 millions d’ariary, l’assassinat d’un évangéliste à Antohomadinika en janvier 2019, l’assaut ayant visé la compagnie Vidzar le 21 janvier 2019 à Anosizato dont le préjudice s’élève à 80 millions d’ariary, l’attaque se produisant à Anosibe doublée par la perte de 100 millions d’ariary, l’assassinat d’un agent de la société JB au 67ha, la victime se trouvant alors en moto, enfin le meurtre d’un piéton à Isotry vendredi soir dernier. Tout a commencé par un renseignement ayant permis à la Police de remonter la piste d’un suspect prénommé Lelandy samedi dernier. Durant son audition, le concerné a avoué que ses 9 acolytes et lui seraient les auteurs de tous ces forfaits susmentionnés.  Lundi dernier, un autre renseignement a révélé qu’un certain M. était repéré du côté des 67ha. Il a dû se faire soigner à cause d’une blessure sur le crâne. La Police l’a cherché jusque dans un cabinet médical et  cueilli à cet endroit. M. fut contraint d’appeler un complice surnommé Gorille afin de l’arrêter aussi. Les Forces de l’ordre ont monté un piège en utilisant M. pour appâter Gorille du côté d’Amboanjobe. Cependant, ce dernier n’a pas voulu se laisser faire au moment où la Police a cherché à l’arrêter. Il a aussitôt dégainé son arme et n’a pas hésité à faire feu.

La Police a dû répliquer à ses tirs dont les balles ont mortellement touché la cible. Les embuscades de la Police se sont poursuivies mardi dernier.  Le même jour, au cours de la matinée, un certain D. et B. ont été arrêtés à Ampefiloha. Ces derniers seraient les auteurs du braquage assorti de meurtre de la société JB au 67ha. D était tombé également dans un traquenard au moment où il a voulu rencontrer des acolytes en vue de préparer un assaut à Analakely. Or, c’est la Police qui est arrivée en premier sur les lieux pour y surprendre et se lancer aux trousses d’un autre suspect surnommé Ndaty. Les Forces de l’ordre ont dû ouvrir le feu face à la tentative des suspects pour résister. Finalement, Ndaty fut appréhendé avec une arme quelques mètres plus loin. L’après-midi, un certains S. est tombé également dans le piège. L’assassinat d’un jeune piéton près du pont de Bekiraro, c’est lui. Ce dernier fut appréhendé à Anosy. Il avait deux armes à feu dont les magasins renferment 7 cartouches chacun. Durant l’audition de tous les suspects par la Brigade criminelle (BC4), tous ont fait l’aveu. L’enquête a révélé qu’un de leurs compagnons, un certain Razily se trouve déjà en prison tandis que d’autres encore sont encore en cavale. Ils seront bientôt déférés au Parquet.
 Franck R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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