Publié dans Société

Sécurité routière - 279 cas d’accident recensés jusqu’à ce jour

Publié le mardi, 12 novembre 2019

Le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a organisé lundi à Anosy un atelier réunissant le ministre de la Sécurité publique Rafanomezantsoa Roger, le directeur général de l'Agence des transports terrestres (ATT), Reribake Jeannot, les Forces de l'ordre, les transporteurs ainsi que le staff technique au sein du ministère. Pendant deux heures, les participants ont fait l’état des lieux de la sécurité routière. La discussion s’est surtout focalisée sur les accidents. Selon les statistiques du ministère, le taux d'accident a doublé cette année comparé à l'année dernière.

« Nous avons recensé 279 cas d'accident cette année contre 148 en 2018. Les causes en sont nombreuses comme le manque de professionnalisme, l’excès de vitesse, la fatigue, la surcharge et bien d’autres encore. Mais dans tous les cas, les deux-roues sont les principales victimes d’accident dans la Capitale » annonce Joël Randriamandrato, numéro un du département lors de son entrevue avec la presse.

Le ministère de tutelle va ainsi prendre des mesures pour réduire au minimum les accidents. Il envisage même d’atteindre le « zéro accident ». Toutes les actions des responsables vont alors dans ce sens. D’ailleurs, une commission spéciale sera mise en place cette semaine pour définir les plans de travail par ordre de priorité. Rien qu’à voir ce chiffre, on constate tout de suite qu’il est impératif de prendre des mesures le plus tôt possible pour éviter que la situation ne s’aggrave. Nous allons créer cette semaine une commission qui se chargera de la sécurité routière. Toutefois, certaines solutions peuvent déjà commencer comme l'application effective de la loi et du code de la route surtout concernant les deux-roues, la suppression du “dona miverina“ pratiqué par les taxis-brousse. Désormais, nous ne tolérons plus les infractions pour atteindre l’objectif du « zéro accident » ,  avance le ministre..

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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