Publié dans Société

Académie nationale des Arts et de la Culture - Promotion de toutes les disciplines artistiques

Publié le jeudi, 14 novembre 2019

Encourager la culture et les arts malagasy sur la scène internationale. Pendant des années, les arts et la culture et ont été négligés. Le département n’a pas été pris en compte et même mis à l’écart par les dirigeants qui se sont succédé. Comme c’est le cas des salles de cinéma qui constituent un patrimoine culturel et sont devenues actuellement des maisons de prière. Pourtant, la culture définit l’identité d’un pays et conserve son histoire. D’après le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, les Malagasy possèdent divers talents artistiques non exploités dans le domaine de la musique, la danse, l’art pictural, le cinéma. Toutefois, nombreux n’ont pas l’opportunité de faire connaître leurs talents ou de les exploiter pour manque d’infrastructure. Afin de revaloriser la culture et les arts malagasy et favoriser l’émergence des talents cachés des jeunes artistes, toutes les disciplines artistiques seront rassemblées à l’Académie Nationale des Arts et de la Culture (ANAC). Elle sera construite  dans la cour du Palais d’Ambohitsorohitra et dont les travaux dureront 6 mois.

D’une valeur de 7 milliards d’ariary, l’infrastructure sera composée d’une salle de théâtre et d’exposition permanente et de 36 centres de formation pour le dessin, art oratoire, littérature orale, art de la scène, cinématographie et photographie, conservation du patrimoine  national. La création de cette ANAC a pour objectif d’encourager les jeunes à se consacrer à l’art et la culture. Pour les artistes qui ont vivement souhaité la construction d’une académie comme celle –ci dans le pays, la promotion artistique des talentueux consiste non seulement à la visibilité des œuvres artistiques mais aussi à créer un lien entre les artistes et les professionnels de l’art pour les aider à approfondir leurs connaissances dans ce domaine et à partager leurs talents avec les autres artistes et le public. Avant sa construction, une consultation nationale s’est tenue dans le pays au mois de mars dernier. Cette Académie sera un grand héritage pour la génération future avance le Président de la République, Andry Rajoelina durant la pose de la première pierre qui s’est tenue, hier.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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