Publié dans Société

Infrastructures - 140 millions de dollars pour la réhabilitation des routes nationales

Publié le lundi, 18 novembre 2019

140 millions de dollars. Tel est le montant du crédit approuvé vendredi dernier par la Banque mondiale pour améliorer la connectivité des transports et l'accès aux opportunités sociales et économiques. Quant à la cérémonie de signature de l'accord de financement, elle s'est tenue hier au ministère de l'Economie et des Finances, Antaninarenina. Ce projet améliorera la connectivité routière dans les Régions prioritaires, notamment Alaotra-Mangoro, Anosy et Atsimo-Atsinanana grâce à des travaux de construction et de réhabilitation sur les réseaux routiers secondaires, provinciaux et communaux.

Cela concernera ainsi 148 km de routes secondaires, dont 113 km relatifs à la route nationale (RN) 44, l'unique liaison entre le bassin rizicole d'Ambatondrazaka et le réseau principal de la Région d'Alaotra-Mangoro ; 35 km de la RN12 A, la seule voie permettant l'accès aux Districts les plus pauvres du pays localisés dans les Régions d'Anosy et d'Atsimo-Atsinanana, ainsi que le pont de Manambondro situé sur la RN12 A.

Le projet consiste également  à réhabiliter 500 km de routes provinciales et communales dans les Régions d'Anosy, Atsimo-Atsinanana et Alaotra-Mangoro. Ces travaux permettront de réduire les frais de transport, d'accroître l'accès des populations aux services sociaux de base et de leur offrir davantage de perspectives sociales et économiques. « Ce programme voit enfin le jour grâce à la contribution de la Banque mondiale. Il permettra de concrétiser l'interconnexion des zones enclavées dans les Régions concernées et d'améliorer le transport et l'accès au marché des produits issus de ces zones. Ledit projet servira également à réduire la durée du voyage entre ces Régions. A l'exemple de la RN 44, le voyage entre Vodiala et Marovoay ne durera que 3 heures au lieu de 8 heures actuellement », déclare Hajo Andrianainarivelo, ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Habitat et des Travaux publics.

En outre, une composante du projet prévoit de développer un écosystème d'innovation numérique visant à fournir du contenu, des applications et des services locaux mobiles pour faciliter le développement rural dans les zones ciblées. A moyen terme, grâce à la téléphonie mobile et au déploiement des kiosques d'information communautaire, les agriculteurs et les entreprises des zones ciblées recevront des données et des prévisions agro-climatiques pertinentes en temps quasi réel, des informations sur les prix et les échanges sur les marchés nationaux, ainsi que des données climatiques et des informations locales sur les marchés régionaux.

Recueillis par Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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