Publié dans Société

Université de Fianarantsoa - Reprise de l’enseignement 

Publié le jeudi, 12 décembre 2019

Retour à la normale. Après  les affrontements entre les étudiants de la faculté de DEGS et   ceux de la faculté des Sciences  mardi dernier à l’université de Fianarantsoa ayant conduit à l’arrêt des cours, la réunion du conseil d’administration  a décidé, suivant l’arrêté n° 213/2019/UF/PR du 12 décembre 2016, la reprise de toutes activités au sein du campus à partir de ce jour.  « Nous avons constaté que la situation s’est calmée  et une stabilité est aperçue qu’il  est  temps de reprendre l’enseignement »,  souligne un communiqué. Le conseil a également fait savoir que l’université d’Andrainjato respecte et préserve  la liberté de chacun. Toutefois, les responsables de cet établissement supérieur public condamnent tout acte démesuré menant  vers la destruction de biens publics.  Il a été précisé dans le présent communiqué que des sanctions vont être infligées à l’endroit des coupables. Quant au ministère de l’Enseignement supérieur et de  la Recherche scientifique (MESUPRES), il est question d’ouvrir une enquête  et d’attendre le rapport du président de l'université et celui du doyen des sciences avant de se prononcer.  « Nous allons nous rendre à Fianarantsoa afin d’exiger que l'année universitaire soit achevée et que la sortie des promotions ait  lieu », avance le numéro du MESUPRES.

Etant donné que l’origine  du mécontentement des étudiants résultent de l’absence d’un encadrement et de soutenance pour leurs mémoires informée par une note circulaire, le Professeur Blanche Nirina Richard a tenu à préciser que ladite note est un acte interne rappelant un arrêté en vigueur depuis 2010 et exhortant son application par les responsables. « Les plaintes des enseignants évoquant le surcharge de travail par manque d'effectif et aux angoisses des étudiants de ne pas obtenir leur diplôme faute de validation de leurs aptitudes et connaissances constituent des raisons valables de la prise de cette décision. Les étudiants, entre autres, perdent leur temps et argent», a-t-elle ajouté.

Rappelons que les étudiants de la faculté de DEGS ont fait une bataille rangée avec leurs homologues de la faculté des Sciences. Les dégâts liés à ces bagarres ont été assez importants. Les universitaires de la branche DEGS ont endommagé les tables dans les salles d’étude, le laboratoire de chimie et détruit les vitres des locaux de la faculté des Sciences. En réaction à cela, leurs homologues de cette filière d’études ont mis à sac la cathédrale DEGS.  L’origine de l’escalade est le mécontentement des étudiants de DEGS qui auraient vu d’un mauvais œil leurs collègues des Sciences poursuivre tranquillement leurs études alors que les premiers n’ont dû que tourner le pouce, faute d’enseignants, le SECES étant en grève.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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