Publié dans Société

Actions humanitaires - « CARE » s’associe avec le secteur privé

Publié le vendredi, 13 décembre 2019

L’Organisme non gouvernemental CARE International à Madagascar et la Plateforme humanitaire du secteur privé (PSHP) ont officialisé leur partenariat en procédant à la signature d’une convention cadre dans la zone Galaxy, Andraharo. Ensemble, les deux entités œuvreront à sauver des vies à travers des actions humanitaires communes.

 

Œuvrant depuis des années dans la gestion des risques et des catastrophes et compte tenu de leurs aspirations communes à aider les familles vulnérables de la Grande île, l’ONG CARE International à Madagascar et la Plateforme humanitaire du secteur privé ont donc décidé de formaliser leur collaboration à travers différents projets et programmes. Les deux entités ont officialisé leur partenariat en procédant jeudi dernier à la signature d’une convention cadre dans la zone Galaxy, Andraharo. Ensemble, elles œuvreront à sauver des vies à travers des actions humanitaires communes. « La convention cadre prévoit le renforcement de leur collaboration pour sauver le maximum de vies en cas de situation d’urgence. Il s’agit notamment de la mise en commun des moyens et ressources, le partage d’informations, la coordination des interventions d’urgence sur terrain. A cela s’ajoutent le développement et le renforcement de leurs coopérations ainsi qu’un échange d’expériences », soulignent les deux collaborateurs.

En ce qui concerne CARE International, cet ONG apporte son soutien aux individus et aux familles des communautés les plus vulnérables. Il intervient et multiplie ses actions sur différents axes programmatiques qui sont la sécurité alimentaire, la gouvernance et l’autonomisation des femmes. Quant à la PSHP, ses missions se reposent sur la facilitation et la coordination des actions humanitaires de ses membres en vue d’une meilleure efficacité de ses actions, en coordination avec l’équipe humanitaire pays, tout en contribuant à la mise en œuvre de divers projets de développement (USAID/IMPACT,…)

A titre d’information, Madagascar fait partie des 25 pays au monde les plus exposés aux catastrophes naturelles. Chaque année, le pays subit en moyenne trois cataclysmes majeurs. En 2018, il a dû faire face à deux cyclones dévastateurs, à savoir Ava et Eliakim, la sécheresse ainsi que les épidémies de rougeole et de peste.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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