Publié dans Société

Petite fille retrouvée morte à Ampitatafika - La piste d’un  meurtre par vengeance privilégiée, selon la famille

Publié le vendredi, 27 décembre 2019

La récente découverte à Ampitatafika du corps de la petite Estella (4 ans) à la suite de sa disparition le 24 décembre dernier, alimente encore les conversations. L’énigme sur cette affaire reste entière. En attendant, hier, la dépouille de la victime avait été autopsiée à la morgue de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona sous la houlette du Dr Rado. Seule une poignée de ses proches, dont le père de la fillette, y était présente, avec les formalités d’usage qui devaient préluder à la mise en bière du corps.

« Je ne crois pas à l’acte d’un sadique ou d’un quelconque pédophile maniaque. D’ailleurs, il n’y avait aucune trace de viol. Mais je suis certain qu’il ne faut pas chercher trop loin pour remonter une quelconque piste. Pour moi, cet acte aurait été le fait de certains de nos voisins. Ma fille n’était pas du genre à accepter de suivre facilement un inconnu. Soit ils l’auraient amadouée  pour qu’elle ait accepté de partir avec eux, leurs visages lui étant familiers, soit ils l’ont simplement kidnappée », déclare José, le père de  feue Estella.

Certains de ses proches partagent son avis. « Le tueur avait d’abord voulu kidnapper l’enfant. Mais puisque le communiqué relatant sa disparition a circulé abondamment sur Facebook, le ou la ravisseur aurait pris peur et a décidé de l’éliminer avec cruauté », confie une proche parente de la petite défunte. Mais où veut-on en venir ? A la lueur des propos de nos interlocuteurs, il est assez clair que l’assassinat de la petite Estella aurait été motivé par un esprit de revanche lié à un problème de mauvais voisinage. Ce dont nos interlocuteurs ne s’en cachaient d’ailleurs pas. Cependant, ils n’ont pas voulu faire de commentaires sur le fond du problème.

Notons que la petite Estella a disparu à un moment où tous ses petits camarades et elle-même ont joué dans la cour, profitant des moments de vacances. « Les petits étaient surpris et s’étaient inquiétés en ne la voyant plus subitement à l’endroit alors qu’ils devraient prendre leur goûter ! », déclare notre interlocutrice. En attendant, la Gendarmerie ne s’est pas officiellement prononcée sur cette affaire vu que l’enquête se poursuit encore.

Franck R.

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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