Publié dans Société

Itaosy-Mangarivotra - Trois enfants d’une même famille portés disparus

Publié le jeudi, 09 janvier 2020

Stupeur et consternation chez une petite famille domiciliée à Mangarivotra-Itaosy ! Les parents de ces trois charmants enfants dont la petite Lovasoa Fifaliana Raharimalala (7 ans), Luc Fiderana Nambinintsoa (8 ans) et Elysé Randrianjatovo (11 ans), demeurent toujours sans nouvelle d’eux jusqu’à présent. D’après une source proche de cette famille, ces enfants ont commencé à ne plus donner aucun signe de vie après le violent orage qui s’est abattu sur la ville mercredi après-midi dernier. « A leur arrivée à la maison, les parents s’étaient étonnés de ne pas les y trouver. Et fait inquiétant pour les adultes, la porte d’entrée a été verrouillée de l’extérieur avec un cadenas. Mais des gosses, aucune trace », déclare notre source.

Et pourtant, il ne devrait avoir aucune raison pour que les petits s’absentent.  Ils étaient censés jouer, comme à leurs habitudes, près de leur maison.

Du coup, ils seraient exaspérés par cette triple disparition subite et sans explication de leurs progénitures. Mercredi soir, ils ont entamé les recherches partout où les gosses étaient censés se trouver. « Puisque c’était un mercredi, il n’y avait donc pas classe. Néanmoins, on les y a recherchés, mais en vain !  On a fait le tour des proches ou autres personnes de connaissance. Rien », a ajouté l’information.
De guerre lasse, les parents ont dû aller se  plaindre de cette étrange triple disparition auprès des Forces de l’ordre dont le commissariat  du 4e arrondissement, le commissariat central mais aussi la Gendarmerie à Itaosy. Pourtant, cette dernière a affirmé n’avoir été informée que sur Facebook. Etrange car, il n’est pas dans les habitudes des trois enfants de quitter le foyer parental sous aucun prétexte, ni autorisation. A part cela, nos sources n’ont voulu se prononcer davantage sur les relations des parents dans le voisinage. Malgré tout, les recherches n’ont rien encore donné, du moins jusqu’à présent.

Espérons que cette affaire va se dénouer de façon heureuse, et que les petits vont être rapidement retrouvés. 
F.R.



 

 

 

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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