Publié dans Société

Coronavirus - La délivrance des permis de travail pour les Chinois suspendue

Publié le lundi, 03 février 2020

Madagascar figure parmi les pays où bon nombre de ressortissants chinois font des allers-retours. Face à la propagation du Coronavirus en Chine, le ministère du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales (MTEFPLS) a pris l'initiative de suspendre la délivrance des permis de travail pour les Chinois qui veulent exercer dans le pays. D'après Fenitra Randrianarisoa, directeur de la migration professionnelle au sein du MTEFPLS, cette mesure a été prise depuis le 1er février dernier, et ce jusqu'à nouvel ordre, afin de diminuer les risques de contamination du Coronavirus dans le pays.

 

Chaque année, ce département ministériel reçoit au moins 200 demandes de permis de travail venant de la Chine, dont la majorité d'entre eux voudraient exercer dans le secteur minier et celui du commerce. Les gens issus de la population active, âgés de 18 à 60 ans, sont les principaux demandeurs et la durée du séjour va de 6 mois à 2 ans. Depuis la demande jusqu'à l'obtention et l'expiration du permis, ces Chinois sont soumis à un contrôle régulier. Toutefois, des personnes malveillantes arrivent toujours à passer à travers le filet des contrôleurs, malgré le fait que les procédures soient strictes. L'année dernière, au moins cinq Chinois ont été concernés par une demande d'expulsion à cause d'une fausse déclaration ou des papiers qui n'étaient pas en règle.

Il faut rappeler que la plupart des contaminations du Coronavirus ont eu lieu en Chine. Actuellement, 26 provinces de Chine continentale dont Hong-Kong et Macao ont déclaré des cas. Toutefois, une quinzaine d'autres pays ont confirmé des cas venus de l'extérieur. Par conséquent, les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Irak et Israël ont interdit l'entrée sur leur territoire aux étrangers s'étant récemment rendus en Chine. De leur côté, la Mongolie, la Russie et le Népal ont fermé leurs frontières terrestres avec la Chine. Et enfin, la Papouasie-Nouvelle Guinée a fermé ses ports et ses aéroports aux voyageurs venant d'Asie.

Anatra R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff