Ce qui laisse donc supposer que tout était déjà préparé et comploté par ces trois employées à savoir, la responsable accueil et l’animatrice de vente lesquelles seraient donc en collusion les deux soi-disant bandits.
Mieux encore, l'enquête a fait sortir qu'il n'y a eu jamais. Les deux inconnus étaient venus à la boutique vers 16h20 ce lundi pour récupérer les recettes durant cette journée. Le scénario était déjà préparé depuis vendredi dernier, selon un complément d’information. Durant leur audition, les deux filles ont nié respectivement les faits qui leur sont reprochés, en avançant des alibis échappatoires mais non concordants, d’abord à propos de l'arme utilisée par les malfaiteurs. Par exemple, l’animatrice de vente a avancé durant la première audition qu'un homme armé de revolver l'a menacée en présence du responsable accueil. Pourtant, elle a changé de version dans sa deuxième interprétation. Elle a ajouté que c'était avec un couteau. De son côté, son collègue, la responsable accueil a dit que l'homme était à la fois armé de pistolet et de couteau. Cette dernière a également déclaré que le pistolet est de couleur chromée alors que sa collègue a avancé que l’objet est de couleur noire.
Autre contradiction. Dans leur première déclaration, ces employées ont avancé qu'elles ont déjà fait leur compte vers 15h30, durant lequel la boutique a été fermée. Puis, elles ont ré-ouvert la boutique une demi-heure plus tard. Or, on sent que leurs déclarations étaient encore divergentes. Si l'une d'entre elles déclare que l'attaque en question n’a pas dépassé trois minutes après la soi-disant réouverture de la boutique, l'autre a déclaré qu’elle est survenue dix minutes après cette ouverture. Enfin, aucune personne n'est témoin de cet acte jusqu'à présent. D’ailleurs, elles ont fait les objets d'une confrontation pour savoir les identités de ces hommes, toujours hier à Ankadilàlana, situation ayant préludé à leur déferrement, puis leur incarcération provisoire.
Franck Roland