Publié dans Société

Envoi clandestin de travailleuses malagasy à Dubai - Une présumée passeuse placée sous MD

Publié le jeudi, 12 mars 2020

Actuellement, une des trois femmes entraînées dans une affaire d’un voyage clandestin vers  Dubai, croupit en prison après le déferrement de l’affaire mardi. Il s’agit d’une présumée passeuse. La genèse de l’affaire. Samedi dernier, cette dernière  fut arrêtée par les limiers de la Police des enquêtes spécialisées. Le fil de l’enquête a permis  de retrouver ses traces dans le quartier des 67ha. L’interpellation a été rendue possible à la suite de sa  dénonciation par l’une des candidates au voyage. Mardi dernier, la première fut provisoirement incarcérée à l’issue de son déferrement.

L’affaire   a démarré par le guet-apens que la Police a tendu à l’une des candidates à l’émigration à Dubai. Elle était sur le point de demander une attestation de déclaration de perte en vue du remplacement d’un passeport lorsque le pot aux roses a été étalé au grand jour, du moins aux yeux de la Police. Pourtant, lorsqu’on l’avait soumise à une série d’interrogatoire, la dame n’a pas pu nier les faits. En effet, elle a fini par avouer son intention de partir pour Dubai où elle envisagera de travailler comme femme de ménage.

L’enquête a  aussi permis de savoir que son amie à elle était également sur le point de s’embarquer pour Dubai le 7 mars dernier, et qu’elle a déjà tous les papiers nécessaires comme le visa ou le billet d’avion lorsque la Police l’a interpellée. Enfin, elle a indiqué la piste de la présumée commanditaire, celle qui avait été interpellée aux 67ha.
Depuis ces deux dernières années, Dubai apparaît comme l’Eldorado pour certaines femmes du pays. Conscient de cette fascination de celles-ci pour cette nouvelle « Terre promise », le réseau de trafic d’êtres humains travaille d’arrache- pied pour y trouver une source d’argent facile, et ce, par l’arnaque pure et simple. C’est ce qui s’était produit en août 2019 lorsque les autorités aéroportuaires d’Ivato ont intercepté sept travailleuses malagasy. Comme avec cette récente affaire aux 67ha, les victimes se sont vu également le même genre de promesse, un emploi, alors qu’il n’en a été jamais question, sauf que sur le papier bien sûr.
Franck R.
 

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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