Publié dans Société

Surveillance du confinement - Les chefs de « Fokontany » se mobilisent

Publié le mardi, 24 mars 2020

La population commence à respecter le confinement afin de lutter contre la propagation extravagante du coronavirus. Contrairement aux deux derniers jours, les rues de la Capitale sont désertées par les piétons et les véhicules de transports en commun. Seuls les éléments des Forces de l'ordre et les véhicules effectuant les fouilles et patrouilles sont présents partout dans la ville. D'ailleurs, le président du cendre de commandement, Tianarivelo Razafimahefa, sollicite la collaboration des chefs de « Fokontany » dans la ville d'Antananarivo quant au respect des mesures mises en place par le Gouvernement, notamment le confinement, le respect de la fermeture des bars, karaokés, églises… ainsi que l'interdiction des rassemblements. « Nous ne devons pas attendre les Forces de l'ordre pour agir et sanctionner les contrevenants », avance ce responsable de « Fokontany ».

 

Les sans-abris confinés

Parallèlement à cela, les sans-abris qui occupent le tunnel d'Ambohijatovo et d'autres endroits de la Capitale sont désormais logés au site du centre social d'Anosizato. Au nombre de 338, dont 99 femmes, 104 enfants, 3 femmes enceintes, 3 nourrissons ainsi qu'une personne paralysée, ils sont sous la responsabilité de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). Puisqu'ils ne peuvent pas sortir pour travailler ou faire des provisions, cette entité prend en charge leur nourriture. Toutefois, la CUA sollicite l'aide des citoyens pour faire des dons comme des légumineuses, du riz et d'autres aliments.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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