Publié dans Sport

Football- CNaPS Sport - Vers la fin de l’aventure

Publié le dimanche, 10 mai 2020


Les supporteurs sont sceptiques sur la vie du club. Le CNaPS Sport risque aussi d’emboiter le pas des grands clubs qui ont marqué l’histoire du football malagasy, comme le  FC BFV, le Stade olympique de l’Emyrne,  le DSA,  l’USJF Ravinala et  le Japan Actuel‘s FC. Cette équipe de la Caisse a dominé les championnats nationaux durant 10 ans avec 7 titres sur son tableau de chasse.
Cette année, l’équipe figure encore parmi la liste des clubs en course pour le titre avant le confinement au Covid-19.  Le doute s’installe au sein de l’équipe et des supporteurs sur la continuité de l’existence du club. Pour le moment, aucune information n’a été communiquée venant de l’intérieur sur la dissolution du club. Bien au contraire, les dirigeants observent d’autres solutions pour envisager un nouveau visage de l’équipe après une transition auprès le départ de son ancien directeur général, Raoul Arizaka, source de toutes les réussites de cette équipe et celle de la nouvelle administration.
Par ailleurs, les autres disciplines au sein de la mutuelle ont déjà cessé, comme la pétanque. Selon des sources auprès de la Caisse, le sport de compétition serait même interdit au personnel de la boite. Quant au rugby, le club porte encore le nom de la boite mais ne portait plus les couleurs de la CNaPS lors de la dernière journée de compétition du championnat de Madagascar où il a été éliminé en demi-finale. Un signe avant-coureur que tout le monde a traduit comme reflet de la fin de l’aventure du CNaPS Sport.
Avoir un grand club comme le CNaPS Sport valorise la compétition nationale et rehausse aussi le niveau des autres clubs. On espère donc la pérennité d’un club comme le CNaPS  Sport pour pousser le football malagasy qui s’assoit déjà sur sa suprématie dans le continent. Le BFV FC est l’unique équipe qui a atteint la phase de demi-finale de la ligue des champions africains avec un succès éphémère. Le CNaPS Sport a déjà disputé le tour préliminaire sept fois mais n’a pas encore dépassé le second tour. Pour éviter que la même histoire se répète, puisqu’aucun grand club ne s’éternise dans le pays, la gestion du football malagasy nécessite une réforme radicale.
Elias Fanomezantsoa 


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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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