Publié dans Sport

Qualifications Mondial 2022 et CAN 2021 - Les Barea, une équipe à craindre

Publié le vendredi, 19 juin 2020


Dans un mois, nous commémorons le premier anniversaire de la très belle aventure des Barea de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations, qui s’est tenue, il y a un an en Egypte. Cela fait déjà une année que les vaillants Barea sont entrés dans l’histoire en changeant les annales du football malagasy. Après presque 72 ans de course à la qualification, ils ont non seulement réussi à gagner le précieux sésame pour la première fois de l’histoire, mais ont couronné cette qualification d’un bel exploit. Pour sa première participation, la bande à Faneva Ima, capitaine de l’équipe, a battu le Nigeria et élimina la République Démocratique de Congo en huitièmes de finale après les tirs au but (2-2 tab 4-2).
Ce parcours sans faute des Barea de Madagascar était totalement inattendu puisque en 72 ans d’existence, l’équipe nationale malagasy n’avait jamais participé à un tournoi continental ou international, à l’exception de la Coupe COSAFA (compétition qui oppose les équipes nationales d’Afrique australe). Après cette prouesse des joueurs, devenus des idoles, toute l’équipe était saluée par toute la Nation.

Avec l’expérience de cette CAN 2019, les Barea sont devenus des adversaires à prendre très au sérieux lors des éliminatoires de la prochaine CAN 2021 puis du Mondial 2022. A deux jours de la qualification pour la joute continentale, les Barea mènent déjà au classement devant la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie et le Niger.

Tout un peuple attend que les Barea continuent de le faire rêver dans un niveau plus élevé, la Coupe du monde. Pour l’instant, la balle est du côté de la FMF qui traverse une période de crise actuellement. Le président, recherché par une institution anti-corruption, a quitté la Grande île depuis quelques mois et tente le tout pour le tout de tenir la barre loin du pays. D’une part, certains membres du comité exécutif sont écartés par une minorité tandis que les vrais techniciens, censés être le levier du développement du football malagasy pour la ramener à l’échelle mondiale, le sont également.
Elias Fanomezantsoa







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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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