Publié dans Sport

Golf-1er jour du championnat de Madagascar Pro - Jean Bà annonce la couleur

Publié le jeudi, 10 décembre 2020

Seul à rendre une carte négative. Ramarozatovo Jean Baptiste, plus connu sous le sobriquet de Jean Bà, sur les 51 golfeurs à concourir au championnat de Madagascar Pro, a été le seul à descendre au-dessous du par. Hier, dans son jardin du golf international du Rova à Andakana  et pour le compte de la 1ère journée du sommet national des Pro,  le tout premier champion de Madagascar dans l'histoire du golf local a affiché son ambition, la victoire finale. En quête de ce second sacre, Jean Bà a entamé  tambour battant le 1er tour d'hier en réalisant un moins 2 (69) à l'issue des 18 trous. Ses adversaires directs pour le titre en l'occurrence Rajena Timoty et Faber Maverick n'ont pu faire qu'un +1 (72) tandis que le champion en titre, Roalahy Emmanuel, a fait deux coups au-dessus du par (73).

 

Avec cinq birdies contre tout de même trois boggeys, Jean Bà est devenu le leader du 1er tour. Et s'il parvient ce jour à effacer, ne serait-ce qu'une partie de ses fautes, un grand boulevard menant vers la plus haute marche du podium s'ouvrira devant lui. Néanmoins, la partie est loin d'être gagnée pour le leader provisoire et d'être perdue pour ses concurrents directs. C'est le cas de Rajena Timoty qui, avec une entame parfaite de la moitié du parcours en réalisant le par parfait, a flanché dans la seconde comme l'atteste ses doubles boggeys aux trous 14 et 16. Une contre-performance qui a porté un sérieux coup aux quatre birdies réalisés dans cette seconde moitié du parcours. Une carte de 72 comme celle de Timoty, c'est ce que Faber Maverick a lui aussi rendu après un début en fanfare caractérisé par deux birdies successifs, trous 1 et 2, et deux autres aux 9 et 12. Le champion de Madagascar de 2017 chez les amateurs a été néanmoins sanctionné par autant de boggeys, trous 3, 12, 17 et 18.

Timoty et Faber restent à l'affût d'un mauvais pas du leader aujourd'hui pour lui coiffer au poteau. Une dernière journée que Roalahy Emmanuel mettra également au profit pour remonter son retard face à ces devanciers.

« Je n'ai plus droit à l'erreur demain (ndlr : ce jour) en réalisant le coup parfait. Confiant, je le suis en dépit de quelques mauvaises appréciations au 1er tour », a déclaré le vainqueur de la dernière édition du sommet national. Lui qui ambitionne de remporter pour la seconde année consécutive le trophée tant convoité.

Ce jour, au deuxième et dernier tour du championnat de Madagascar des Pro, 23 amateurs prendront part. Il s'agit pour eux du tour inaugural de leur sommet national qui se tiendra également au même lieu demain et dimanche.   

« On a dû prendre cette disposition dans la mesure où, avec 129 participants, toutes catégories confondues, la répartition s'est avérée nécessaire pour éviter les embouteillages tout au long du parcours », explique le président de la Fédération malagasy, Ranaivo Andrianasolo.

Rata

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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