Publié dans Sport

Rayan Raveloson - « Le foot, si tu ne t'amuses pas, à quoi ça sert ? »

Publié le lundi, 04 janvier 2021

L'histoire du Troyen Rayan Raveloson, 23 ans et installé en Ligue 2 depuis 2014, a pourtant débuté sur le parking d'un Lidl. L'international malgache rembobine sa trajectoire et raconte la puissance du Port. Sur un air de maloya.

 

Tu es né à Anosibe Ifanja à Madagascar : tu en as quels souvenirs ?(+)

Rayan (=) : Anosibe Ifanja, c'est un quartier de la capitale Antananarivo. En fait, j'y suis né un peu par hasard. Ma mère est réunionnaise et mon père malgache : ils vivaient à La Réunion mais ils étaient en vacances là-bas et je suis arrivé un peu plus tôt que prévu… Et puis lorsque j'avais deux ou trois mois, la famille est rentrée à La Réunion. J'ai grandi là-bas mais à Madagascar j'ai plein de souvenirs : les vacances, les matchs dans la rue avec des terrains que l'on traçait nous-mêmes. Les gens n'imaginent pas forcément mais Madagascar c'est une grande terre de foot avec des terrains dans tous les coins de rue…

(+) : Tu parles Malgache ?

(=) : Je comprends un peu, les formules de politesse surtout mais je ne prétends pas le parler. A la maison, on parlait créole.

(+) :Ta ville à La Réunion, c'est Le Port, pas forcément la ville la plus sexy de l'île…

(=) : Ah bon, pas sexy avec le grand port international ? (rires) Moi je suis fier d'être Portois. A 1000%. On nous a collé une étiquette : celle de voyous. Mais au Port, il y a une âme. Du caractère aussi. On sait ce qu'il faut pour s'en sortir. "Mais je peux jouer partout, je suis polyvalent. Même si à la base je n'ai pas un grand amour pour les tâches défensives, je suis là si l'équipe en a besoin."

(+) : C'était une évidence pour toi le football ?

(=) : C'est une histoire de famille. Mon père, qui était international malgache évoluait à La Réunion et avait signé à la Jeanne d'Arc, le club du Port. Il a une belle réputation. Il est connu sous le nom de Pierre Kelly, un surnom. Kelly, ça veut dire petit en malgache… Ma mère jouait aussi à la Jeanne d'Arc. Ils se sont rencontrés à l'entraînement. J'ai vu jouer mon père à la fin de sa carrière à l'AS Chaudron et j'ai vu des cassettes de ses matchs : je peux dire qu'il était fort mais son parcours n'a jamais été un poids pour moi. Après sa carrière, il a pris un poste à l'Office Municipal des sports de sa ville et il a entraîné. Forcément, à la maison, ça parlait football tout le temps, une vraie passion. J'ai suivi. J'ai commencé officiellement à six ans parce qu'on ne pouvait pas prendre de licence plus tôt. Mais à quatre ans, je suivais mes premiers entraînements. Je n'ai jamais arrêté. Mon père était attaquant, ma mère en défense et moi je suis milieu… Mais je peux jouer partout, je suis polyvalent. Même si à la base je n'ai pas un grand amour pour les tâches défensives, je suis là si l'équipe en a besoin.

(source : Sofoot)

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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