Publié dans Sport

Football-Fédération Malagasy - Un peu de sérieux, svp !

Publié le mercredi, 28 avril 2021

De la cacophonie, rien que de la cacophonie. Le football malagasy est-il bien géré par sa Fédération nationale ? C’est la question que se pose bon nombre d’observateurs au lendemain de la passe d’armes livrée par la majorité du comité d’exécutif et le président de la Fédération nationale, absent du pays depuis un an.

Divergence de vues manifeste sur le cas du sélectionneur national, Nicolas Dupuis, dont le limogeage ou suspension temporaire a été annoncé d’une manière « officieuse » ces derniers temps à travers les réseaux sociaux et la presse. Mais apparemment, ce dossier  a été discuté officiellement à la réunion du comité exécutif en début de la semaine. D’après les informations, 7 membres du comité exécutif ont opté pour le maintien du technicien français tandis que trois roulent pour le limogeage.

Dans ce cas de figure, le président de la Fédération n’a qu’à suivre le choix de la majorité et son vote n’a pas lieu d’être qu’en cas d’égalité de voix. On s’interroge ainsi sur la tergiversation des uns pour trancher une bonne fois pour toutes que Nicolas Dupuis reste à la tête des Barea de Madagascar. Si la voix fédérale est entendue, le milieu est dans l’attente de celle du ministère des Sports (MJS). En effet, c’est un contrat tripartite qui lie Nicolas Dupuis avec la sélection nationale malagasy à savoir l’intéressé, la FMF et le MJS. Ce dernier,  bien qu’il lui soit interdit par la FIFA de s’immiscer  dans la gestion et l’affaire interne de la Fédération nationale, a son mot à dire ou au pire reste une entité consultative en étant une partie prenante dans le renouvellement du contrat de Nicolas Dupuis en 2019. Et on voit mal, l’équipe d’Ambohijatovo  désavouer le choix de la majorité des membres du comité exécutif.

Toujours dans ce dossier Nicolas Dupuis, le rapport de la direction technique nationale fait sourire sous cape plus d’un. Lu dans la presse, l’extrait de ce rapport mentionnerait que Nicolas Dupuis n’a jamais entraîné une équipe de haut niveau en France et que l’équipe nationale mérite un technicien plus qualifié.

Une conclusion bidon qui frise le ridicule. Donc, il a fallu trois années d’enquête pour la direction technique nationale avant de dénoncer celui qui a qualifié pour la première fois Madagascar à une phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ? Pourquoi la direction technique n’a mis son veto ou fait ces remarques dès  que l’ancienne équipe d’Ahmad a pris la décision d’embaucher Nicolas Dupuis. Et dire que le président actuel de la Fédération, certains membres actuels du comité exécutif et surtout ceux de la direction technique nationale faisaient partie intégrante de l’ancienne équipe qui a posé sur les épaules de Nicolas Dupuis l’avenir des Barea. Un peu de sérieux Messieurs les techniciens !

A moins de deux mois du début des éliminatoires du mondial 2022, la Fédération nationale, ou plutôt des têtes brûlées en son sein sèment la discorde et le doute sur un éventuel limogeage du sélectionneur. L’échéance arrive à grand pas, le temps ne joue pas en faveur de Madagascar, alors un peu de sérieux chers membres du comité exécutif et Monsieur le président de la Fédération nationale.

Rata

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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