Publié dans Sport

Omnisport-Sanctions de la Russie - Des dirigeants dépassent les bornes

Publié le lundi, 28 février 2022

Les sportifs russes à terre. Pour des fautes qu'ils n’ont pas commises, les sportifs de la Russie se trouvent sur le banc des accusés, malgré eux. Si aux derniers Jeux olympiques ils ont pu tout de même prendre part et ce, en dépit de l'affaire de dopage qui a touché des hauts dirigeants sportifs du pays, cette fois-ci c'est différent. Le mouvement sportif russe n'a rien à voir avec la décision de son Président Vladimir Poutine d'envahir l'Ukraine. Et pourtant, c'est lui qui paie cash cet écart en subissant des sanctions décidées par des dirigeants des instances sportives.

La dernière en date est celle décidée par la FIFA d'exclure l'équipe nationale Russe à la prochaine Coupe du Monde au Qatar en 2022. Dans un premier temps, la FIFA a pris une décision sévère mais toutefois compréhensible en délocalisant tous les matchs à domicile de barrage Mondial 2022 de la Russie sur un terrain neutre. Mais la pression des potentiels adversaires de la Russie et de certaines fédérations européennes a pris le dessus en obligeant la FIFA à faire machine arrière et de revoir sa position. D'où cette décision absurde dont seuls les footballeurs sont les principales victimes. Les sanctions auraient été compréhensibles en annulant par exemple toutes manifestations sportives internationales en Russie ou de « dégrader » le Président russe de ses titres. C'est le cas de son titre de président d'honneur de la Fédération internationale de judo ou de son statut au sein du Comité international olympique (CIO). Mais de là à rejeter sur les sportifs russes les fautes d'autrui paraît tout de même injuste. A ce rythme, le tennisman russe Medved, numéro un mondial depuis hier, pourrait également perdre sa position bientôt si on s'amusait à interdire à tous les sportifs de la Russie à participer à des compétitions internationales. Dans cette absurdité, les responsables des instances sportives internationales ne font que jeter de l'huile sur le feu. Espérons que les pays alliés de la Russie ne seront pas tentés de créer un bloc sportif parallèle.... 

Rata

Fil infos

  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
  • Actu-brèves
  • Monde carcéral - Traiter les prisonnières dignement

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

A bout portant

AutoDiff