Publié dans Sport

Pétanque malagasy - La participation aux Jeux des îles de nouveau compromise

Publié le vendredi, 13 janvier 2023



Amirodine Andrialemirovason Moez est sorti de son mutisme par rapport à la situation de la pétanque malagasy et ce, vis-à-vis de la Fédération internationale de Pétanque et Jeu provençal  (FIPJP), notamment le président de cette instance, Claude Azema.
Ce dernier dépasse les bornes. Car via une lettre, il a mentionné d’organiser la qualification à la Coupe du monde de pétanque à l’île de La Réunion à la même date que les Jeux des îles. Autrement dit, pour des raisons non explicitées, il veut que la discipline boycotte les Jeux des îles de l’océan Indien qui se tiendront au pays au mois d’août prochain.
Depuis la suspension de Madagascar par Claude Azema, suite aux impayés au mondial de Barcelone en 2021, c'est devenu plutôt une intimidation à l’encontre de la pétanque malagasy qu'une sanction.
« Car malgré le règlement de l’ardoise relatif aux dépenses de la délégation malagasy qui 8000 euros  à la FIPJP normalement notre suspension devrait être levée. Cette somme a été payée par l’ancien ministre Hawel Mamodali de sa poche mais pas du ministère. Il faut signaler aussi que cette lettre, qui a mentionné la suspension de Madagascar de toutes compétitions internationales n’était signée. A notre grande surprise le président de la conférence africaine de sport boules et le président de la fédération tunisienne de pétanque et non moins membre du comité exécutif du FIPJP n’étaient même pas au courant de notre suspension », dénonce le patron de la FSBM hier devant la presse.
« Les intimidations continuent mais on ne sait pas dans quel but ? », rajoute Amir Andrialemirovason. « D’autres sanctions sont promulguées par le président Azema Claude prétextant que la FSBM ne fait pas d’activité mais après avoir reçu notre rapport d’activité, d’autres dossiers sont aussi vite montés pour nous sanctionner. Dernièrement, j’étais convoqué devant le Conseil de discipline (Codis). La raison de cette convocation concerne le statut de l’article 62 FIPJP que ‘‘toute organisation qui coopère avec une personne sanctionnée est aussi sanctionnée’’ ». Précisant que durant l’open de Nosy Be qui a vu la participation des anciens champions du monde Fara N’Diaye et Frédéric Bauer ainsi que Jean Luc Rosticci, c’est la participation de ce dernier qui posait problème. Car selon la FIPJP, c’est un joueur sanctionné.  « Déjà c’est le Club Amical de Nosy Be qui a organisé le tournoi auquel ce joueur a participé mais avec l’aval de la Fédération. Et cette personne en question a participé à deux tournois internationaux à Saint-Paul à  l’île de La Réunion le 17 novembre et à  Saint Pierre le 26 novembre avant de venir à Madagascar. Il a fini vainqueur et finaliste à ces deux tournois. Mais la Fédération française de pétanque ne l’a pas sanctionné, contrairement à nous pour l’avoir autorisé à participer à l’Open de la zone Nord Nosy Be. Déjà, j’ai jamais été notifié sur une quelconque sanction qui va à l’encontre de ce joueur. Et ce joueur, Jean Luc Rosticci, est un président de Club en France et un joueur licencié à jour au sein de la FFP. La Fédération internationale a tous les droits de sanctionner si c’est le but mais il faut que ça soit dans les règles de l’art », dénonce le président du FSBM. Et non pas avec une certaine discrimination lors de sa convocation devant le Codis. Ce que déplore le plus le patron du FSBM,  c’est que le président de la FIPJP l’aurait soupçonné d’avoir un lien avec le décès de Dolis Andriamarohaja et incite Amir Andrialemirovason à faire tout son possible pour éjecter le directeur général de sport, Rosa Rakotozafy, de son poste pour des raisons non connues. Ce qui est sûr, un certain dénommé « Mahefa France », chargé autrefois des relations internationales de FSBM, joue le rôle de mauvais conseiller à Claude Azema est et à l’origine de tous ces « maux ».
Elias Fanomezantsoa





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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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