Parmi la population d’Ambatondrazaka en délire qui recevait Berajo, Datsiry et Berado, au chef-lieu de l’Alaotra-Mangoro, vendredi dernier, des têtes y ont déjà pensé.
Sur le plateau sur lequel les trois héros s’étaient présentés à la foule, un couple, une femme munie de couvercles de marmite qui faisaient du tintamarre et un homme dont la tête fut armée de cornes, essaya d’attirer l’attention. Le tintamarre est une alerte aux vols des bœufs. Les cornes représentaient les Barea, en l’occurrence les zébus. Nos bœufs, patrimoine national, à plus d’un titre, sont en danger de disparition, à cause du phénomène « dahalo » persistant. Puisse chaque Malagasy donner suite à cet avertissement.
Quant à un infirmier, à la retraite, qui était parmi la foule, il souhaite que les Barea continuent de faire perdurer cet élan, au profit de l’Unité nationale ! Et de se permettre d’émettre la remarque qui suit. « Rörö a pu faire jouer par ses Barea ce système de jeu fait de petites passes à trois, déroutant, à la brésilienne qui étonna les commentateurs africains…A chaque Malagasy de trouver sa façon de sortir de la coquille de « Petit Poucet » où on l’a mis. »
Nandrasana