Publié dans Sport

Stade Barea - Les observateurs restent sceptiques par rapport à la date du mois de juin

Publié le jeudi, 18 avril 2024

La décision de la Confédération africaine de football (CAF), de ne pas homologuer le stade Barea pour les matchs internationaux à venir, a suscité une déception profonde parmi les passionnés de football à Madagascar. Les espoirs de voir les Barea jouer contre les Cœlacanthes à domicile ou affronter les Aigles du Mali ont été anéantis brutalement. Par ailleurs, les médias comoriens ont déjà annoncé que la rencontre Barea-Cœlacanthes aura lieu soit à l’ile Maurice soit en Afrique du Sud.

Sur les réseaux sociaux, la frustration et la colère sont palpables. Les internautes expriment leur désarroi, qualifiant la situation de gâchis et de supercherie. Beaucoup demandent des sanctions pour les responsables et exhortent l'Etat à prendre des mesures fermes.

La visite de l'inspecteur de la CAF, effectuée trois mois avant la date prévue pour l'homologation, a révélé que les recommandations de sécurité émises lors des inspections précédentes en 2021 n'avaient pas été pleinement respectées. Outre la question du gazon, d'autres normes de sécurité essentielles pour accueillir des matchs internationaux n'avaient pas été satisfaites. Cela souligne l'importance cruciale de garantir la sécurité des spectateurs, surtout après la tragédie survenue lors de la bousculade aux Jeux des îles de l’océan Indien qui a entraîné la mort de 13 personnes en août dernier.

Face à cette situation, l'Etat malagasy semble prendre des mesures en lançant des travaux d’urgence pour répondre aux exigences de la CAF et en demandant un nouveau délai. Cependant, les internautes ne cachent pas leur scepticisme sur le changement de la décision de la CAF et que la population attend des actions concrètes pour remédier à cette situation et éviter de telles déceptions à l'avenir.

 

E.F.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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