Publié dans Sport

Jeunesse et sport - Le dojo national de judo verra le jour d'ici la fin d’année

Publié le vendredi, 04 octobre 2024

A travers la coopération internationale du Japon (JICA), le pays nippon confirme son engagement au développement de la jeunesse malagasy.  A l'issue d'une visite de courtoisie de l’ambassadeur du Japon Abe Koji au ministre de la Jeunesse et des Sports Marson Moustapha Abdulah, le pays nippon a réaffirmé sa volonté d'aider Madagascar.

 

En effet, le Japon a pris en charge l’achat de matériels pour équiper le dojo national de la fédération du judo. Un an après la signature de partenariat entre la fédération et l’ambassadeur du Japon Abe Koji,  le sous gradin du stade Barea, prévu recevoir le dojo national, (une promesse présidentielle lors de la décoration des athlètes au Palais d'Etat d'Iavoloha), n'a toujours pas vu le jour. L’instance nationale attend toujours le lieu pour abriter le dojo national de la fédération malagasy de judo.

La dotation comporte deux cents tapis, des matériels de fixation et de rembourrage des tatamis, des racks de stockage, des matériels de musculation, des haltères, des sacs de sable, des kettlebells et des machines à vélo haute performance.

«  Nous avons aussi parlé de la réhabilitation des infrastructures sportives pour que nos athlètes puissent bénéficier d’une infrastructure décente et digne. Pour le judo, une commission inter ministérielle a été établie pour organiser la mise en place de ce dojo au plus vite. Le dojo sera inaugurée d’ici la fin d’année  », rassure le ministre de tutelle.

Coopération bilatérale

La JICA envoie des jeunes volontaires à Madagascar pas seulement pour le sport mais aussi pour plusieurs domaines. Pour  le sport, en particulier, le Japon a déjà offert son appui dans la préparation des athlètes malagasy, comme dans le judo, le rugby, le football et entre autres le tennis de table. Pour le judo, le ministère nous rassure pour que le projet de dojo national se concrétise dans les plus brefs délais, pour qu’on puisse remettre officiellement ces matériels, qui sont déjà là. Et pour que plusieurs jeunes malagasy puissent en profiter.

Les deux homologues ont aussi parlé de la formation des jeunes malagasy dans plusieurs domaines. Toujours dans le cadre du projet TQS, vingt jeunes malgaches ont été sélectionnés pour le projet de recrutement de jeunes travailleurs qualifiés spécialisés. Parmi les secteurs concernés figurent la restauration, le bâtiment, l’industrie navale, l’hôtellerie, l’agriculture, l’électronique, l’informatique, l’industrie alimentaire et l’industrie automobile.

Ces jeunes malagasy seront envoyés au Japon pour suivre des formations et travailler sur place pour une durée de 5ans et revenir au pays pour aider le développement de Madagascar à travers leurs acquis. Trois jeunes ont déjà quitté le pays et neuf autres attendent leur départ dans les prochains jours.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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