En effet, le Japon a pris en charge l’achat de matériels pour équiper le dojo national de la fédération du judo. Un an après la signature de partenariat entre la fédération et l’ambassadeur du Japon Abe Koji, le sous gradin du stade Barea, prévu recevoir le dojo national, (une promesse présidentielle lors de la décoration des athlètes au Palais d'Etat d'Iavoloha), n'a toujours pas vu le jour. L’instance nationale attend toujours le lieu pour abriter le dojo national de la fédération malagasy de judo.
La dotation comporte deux cents tapis, des matériels de fixation et de rembourrage des tatamis, des racks de stockage, des matériels de musculation, des haltères, des sacs de sable, des kettlebells et des machines à vélo haute performance.
« Nous avons aussi parlé de la réhabilitation des infrastructures sportives pour que nos athlètes puissent bénéficier d’une infrastructure décente et digne. Pour le judo, une commission inter ministérielle a été établie pour organiser la mise en place de ce dojo au plus vite. Le dojo sera inaugurée d’ici la fin d’année », rassure le ministre de tutelle.
Coopération bilatérale
La JICA envoie des jeunes volontaires à Madagascar pas seulement pour le sport mais aussi pour plusieurs domaines. Pour le sport, en particulier, le Japon a déjà offert son appui dans la préparation des athlètes malagasy, comme dans le judo, le rugby, le football et entre autres le tennis de table. Pour le judo, le ministère nous rassure pour que le projet de dojo national se concrétise dans les plus brefs délais, pour qu’on puisse remettre officiellement ces matériels, qui sont déjà là. Et pour que plusieurs jeunes malagasy puissent en profiter.
Les deux homologues ont aussi parlé de la formation des jeunes malagasy dans plusieurs domaines. Toujours dans le cadre du projet TQS, vingt jeunes malgaches ont été sélectionnés pour le projet de recrutement de jeunes travailleurs qualifiés spécialisés. Parmi les secteurs concernés figurent la restauration, le bâtiment, l’industrie navale, l’hôtellerie, l’agriculture, l’électronique, l’informatique, l’industrie alimentaire et l’industrie automobile.
Ces jeunes malagasy seront envoyés au Japon pour suivre des formations et travailler sur place pour une durée de 5ans et revenir au pays pour aider le développement de Madagascar à travers leurs acquis. Trois jeunes ont déjà quitté le pays et neuf autres attendent leur départ dans les prochains jours.
Elias Fanomezantsoa