Publié dans Sport

Barea - Une année 2025 sous pression et des défis majeurs à relever

Publié le jeudi, 02 janvier 2025

L’année 2025 s’annonce cruciale, mais peu chargée, pour les Barea de Madagascar. Non qualifiée pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroulera au Maroc à partir du 21 décembre 2025, la sélection malgache se concentrera sur les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Un défi de taille pour une équipe qui peine à retrouver son éclat d’antan.  

 

Les Barea devront impérativement remporter leurs six prochains matchs de qualification pour espérer une place au Mondial. Une mission qualifiée de quasi impossible par les observateurs, au regard des performances décevantes de l’équipe ces derniers temps. Le manque de cohésion, des résultats en deçà des attentes et une gestion décriée compliquent les perspectives.  

Le calendrier débutera par deux rencontres importantes en mars 2025. Madagascar se déplacera en République Centrafricaine pour la cinquième journée avant de recevoir le Ghana « à domicile » lors de la sixième journée. Ces confrontations s’annoncent décisives pour maintenir l’espoir.

Le besoin d’un renouveau

Alors que les supporters expriment leur frustration face à des joueurs jugés peu impliqués et davantage attirés par les avantages financiers et les voyages, la question du renouvellement de l’effectif devient pressante. « Les nouveaux jeunes joueurs, c’est pour quand ? », s’interrogent les fans, appelant à un rajeunissement de l’équipe et à la mise à l’écart des « vieux de la vieille ».  

Les défis pour 2025 ne s’arrêtent pas aux résultats sportifs. Ils englobent aussi une nécessaire réforme interne pour redonner aux Barea l’esprit combattif qui a fait leur force. Une année charnière en perspective, où le renouveau est attendu de tous les côtés.  

L’avenir de la sélection malgache dépendra de sa capacité à surmonter ces écueils et à poser les bases d’un projet sportif ambitieux. Les yeux sont désormais tournés vers l’encadrement et les joueurs pour savoir s’ils relèveront ce défi colossal.

 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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