Publié dans Sport

Homologation du Stade Barea - Pas de nouvelles, mauvaises nouvelles ?

Publié le mercredi, 26 février 2025

Le silence, dit-on, est d’or. Mais dans le cas du Stade Barea, il commence surtout à peser comme du plomb. Voilà plus d’une semaine que la Confédération africaine de Football (CAF) devait rendre son verdict sur l’homologation de l’enceinte de Mahamasina. Mais depuis, rien. Nada. Silence radio. Du moins jusqu’à l’heure où nous écrivons cet article. 

Pourtant, la messe semblait déjà dite. Deux émissaires de l’instance – un expert en pelouse, le Britannique Ian William Craig, et un spécialiste en sûreté, l’Ivoirien Zakkarya Diabate – ont inspecté le stade du 11 au 14 février. Leur rapport a été transmis à qui de droit, et, selon les bruits de couloir, le Stade Barea avait coché presque toutes les cases. Presque.

Car une ombre continue de planer sur la pelouse. D’aucuns murmurent qu’elle ne serait pas aux normes FIFA, que les engrais utilisés n’auraient rien de sportif, et que le gazon serait plus proche d’un paillasson que d’un billard anglais. Une inquiétude qui, manifestement, a semé le doute chez les décideurs de la CAF, au point de retarder l’annonce officielle.

Le problème c’est que le calendrier, lui, ne se met pas en pause. Le 24 mars, Madagascar doit recevoir le Ghana pour la sixième journée des qualifications au Mondial 2026. Or, en principe, l’instance continentale est censée annoncer les stades homologués un mois avant le match. Ce délai est donc déjà dépassé. Et si la réponse tarde encore, ce sera la Fédération malgache qui se retrouvera avec une patate chaude entre les mains car elle va devoir, dans l’urgence, délocaliser le match sur un terrain étranger.

Autant dire que l’absence de nouvelles est tout sauf rassurante. Si la CAF prend autant de temps pour trancher, c’est peut-être parce que la décision ne penche pas du bon côté. Alors, Stade Barea ou exil forcé ? La réponse ne peut plus tarder… sauf à vouloir organiser le match sur un terrain vague de dernière minute. 

Lalaina A. 

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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