Publié dans Sport

Journée de Karatas Militaires et Paramilitaires malgache -  Les Forces, unies sur le tatami 

Publié le lundi, 29 décembre 2025

Antananarivo a vibré au rythme du karaté ce week-end à l’occasion de la deuxième édition de la Journée des Karatékas militaires et paramilitaires malgaches, organisée par l’Administration pénitentiaire. L’événement s’est déroulé dans l’enceinte de la maison Central , plus précisément dans le dojo de l’Administration pénitentiaire à Antanimora, sous l’impulsion du Club Shotokan Karaté Do de l’Administration pénitentiaire (CSKAP), présidé par Ranaivoson Olivier.

Placée sous le signe de la cohésion et de la fraternité, cette rencontre a réuni trois grandes entités, a savoir le COSFA, le COSPN et le CSKAP. Chacune a présenté des démonstrations de kata et de combat, illustrant à la fois la rigueur technique et l’esprit martial qui animent les forces engagées.

 

Au-delà de la performance sportive, l’organisation a tenu à valoriser la participation de tous. Des certificats de participation ont été remis aux entités présentes, tandis que les karatékas ont reçu des équipements symboliques et utiles, notamment des protège-dents et des gourdes, témoignant de l’attention portée au bien-être des athlètes.

« Le sport fait de nous des frères. Cette initiative est essentielle pour renforcer l’unité et l’esprit du karaté », a souligné le président du COSPN, rappelant que la fraternité ne se limite pas au cadre professionnel, mais s’exprime aussi sur les terrains sportifs.

Présent lors de la cérémonie, le Directeur général de l’Administration pénitentiaire, Rasamoely Herinirina Roger, a insisté sur la portée stratégique de l’événement.  « C’est une démonstration de cohésion entre les forces. L’Administration pénitentiaire, bien que la plus jeune, doit se distinguer dans toutes les catégories de compétition. Nous sommes frères au travail comme dans le sport. », affirme-t-il.

Du côté de la Fédération, le directeur technique, le colonel Albert Randriamanana a rappelé la volonté de modernisation et de rayonnement du karaté malgache, tant au niveau national qu’international. Après la  première édition de cette rencontre inter-forces l’an passé, les organisateurs réfléchissent déjà à une troisième édition améliorée, tout en se concentrant sur un objectif majeur  l’organisation du Championnat de Madagascar 2026, prévu au dojo de l’École nationale de l’Administration pénitentiaire à Manambaro, Toamasina.

« Elle a permis de renforcer la cohésion entre les trois entités et de motiver les pratiquants à donner le meilleur d’eux-mêmes dans le karaté», d’après  Ranaivoson Olivier. Pour lui,  cette deuxième édition a pleinement atteint son but. 

La Police nationale a également salué une initiative fédératrice. « Qu’elle soit physique ou mentale, la solidarité est essentielle. La Police est toujours prête à partager et à renforcer l’unité à travers le sport», confirme Rasolonjatovo José, président du COSPN Karaté.

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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