Publié dans Sport

Qualification des Barea à la CAN 2019 - Reconnaissance totale envers Ahmad

Publié le mardi, 02 juillet 2019

L’euphorie de la qualification des Barea au second tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) estompée, les regards se tournent vers les acteurs de cette prouesse. Ahmad, le président actuel de la Confédération Africaine de Football (CAF) demeure un des précurseurs de cette première participation de Madagascar à la phase finale de la CAN. Une fois élu, à la tête de l’instance suprême du ballon rond africain, il a effectué un profond changement quant au nombre des participants en le passant de 16 à 24 équipes. Et ce dans le but d’élargir et de donner plus d’ampleur à la plus prestigieuse compétition du continent.  Si auparavant la qualification directe à la phase finale revenait uniquement aux premiers des groupes, la nouvelle formule a également ouvert la porte aux seconds de la phase éliminatoire. Un changement bénéfique à certaines nations qui y accèdent pour la première fois à l’instar de la Mauritanie, du Burundi et de Madagascar.  « Nous étions toujours en course à la CAN mais bloqués toujours à la seconde place à la fin des éliminatoires. Si ce format était appliqué auparavant, c’est plus que certain que l’équipe nationale malagasy aurait déjà pris part au moins deux fois à la phase finale » soupire Fidy Rasoanaivo, un des grands joueurs de la sélection malagasy à l’époque. Avec la génération de Claude Kely, son défunt frère Haja et bien d’autres, Fidy, devenu entraîneur à l’île Maurice, estime que la formation de la sélection nationale d’antan n’a rien à envier de celle d’aujourd’hui.

Cependant, il reconnaît que le niveau actuel du football africain n’est pas égal à celui de son époque avec la présence massive des expatriés et des nouvelles technologies utilisées durant les entraînements, avant, pendant et après chaque rencontre.  Au- delà de ce changement apporté par la CAF et salué par les observateurs bien que plus d’un soit réticent au départ, la qualification des Barea s’est réalisée grâce en grande partie à des travaux préliminaires et une longue préparation entrepris par Ahmad au temps  où il occupait encore la présidence de la Fédération malagasy de football (FMF). En effet, l’ossature de cette sélection qui fait ce parcours formidable à la CAN était tous des joueurs locaux ayant défendu la couleur nationale dans différentes compétitions et catégories avant d’évoluer à l’étranger. Sur le palmarès de ces joueurs figure la victoire au Cosafa Cup des moins de  20 ans, une place dans le carré final de cette compétition de l’Afrique australe chez les seniors, une finale des Jeux des îles de l’Océan Indien.  Il s’agit entre autres de Lalaina Nomenjanahary, Voavy Paulin, Carolus Andriamahitsinoro, Razakanantenaina Pascal, Randrianarisoa Mamy Gervais, Ibrahim Am ada et Faneva Ima. La présidence d’Ahmad à la FMF, n’en déplaise aux détracteurs, a grandement fait à l’éclosion de ces joueurs internationaux tout comme le gardien  remplaçant Leda. Il ne faut pas également oublier que c’est le président Ahmad en personne qui a  déniché, à travers ses relations, le coach des Barea, Nicolas Dupuis. Venu pour tâter le  terrain avec son compatriote Lionel Charbonnier en 2016, le technicien français a accepté de diriger la sélection malagasy et ce en dépit des faibles moyens de la FMF. Un pari gagné pour Nicolas Dupuis qui, en cas de qualification des Barea en quart de finale, verra sa cote de popularité monter de plusieurs crans. Reconnaissant envers le président Ahmad, l’équipe nationale et son staff lui ont réservé un accueil chaleureux dans leur vestiaire lors de sa visite de « courtoisie » à la fin de la rencontre contre le Nigéria…
La Rédaction

Fil infos

  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle
  • Tensions à la JIRAMA - Le Président Rajoelina tend la main aux employés
  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

A bout portant

AutoDiff