Publié dans Sport

Déplacement des Barea au Mozambique - Les dernières grosses bourdes du Comité de normalisation

Publié le vendredi, 02 août 2019

Ahurissante. La photo partagée sur les réseaux sociaux concernant l’équipe des Barea a soulevé un tollé général. En transit à Nairobi (Kenya) avant de rejoindre le Mozambique pour affronter demain la sélection nationale mozambicaine, dans le cadre du match retour du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), des membres des Barea sont pris en photo dormant à terre ou sur les fauteuils à l’aéroport international Jomo Kenyatta. Une situation qui fait bondir plus d’un qui croyait qu’après les révélations faites par Bolida sur la situation d’avant de la sélection malagasy, le Comité de normalisation a retenu la leçon et rectifiera le tir. Et non, il n’en fut rien. Avec leurs survêtements floqués du nom « Madagascar », les Barea dont la renommée a dépassé le continent africain, sont facilement reconnaissables. Et c’est cette image d’une sélection nationale « 4mis » que le Comité de normalisation donne à cette formation quart-de-finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN). D’après les informations, c’est dans cette situation cocasse et humiliante que ces membres des Barea ont passé leurs 16 heures de transit à Nairobi. Arrivée au Kenya le jeudi vers 19h30, la petite délégation n’y est partie qu’hier à 11 heures. Pour un transit de durée aussi longue, il est d’usage d’héberger la délégation dans un hôtel à proximité de l’aéroport et de payer en conséquence les frais de visa d’entrée. Mais le Comité de normalisation, dont un membre est pourtant un ancien président de la fédération de football, n’a même pas pris la peine d’effectuer cette démarche laissant ainsi les joueurs dans la galère.


La seconde bourde a trait à ce départ en quatre vagues de la délégation malagasy à destination du Mozambique.  La première vague (10 joueurs) est celle partie jeudi, la seconde  (5 joueurs) a quitté le sol national dans la nuit de jeudi à vendredi (2h30), la troisième (3 joueurs, 3 dirigeants) hier à 16 h30 et la quatrième (2 joueurs) ce matin à 3heures. Un départ en terre étrangère se prépare pourtant des jours ou des mois à l’avance d’autant plus que la date du match retour de demain est connue dès le mois de juin. Il est ainsi étonnant  que les responsables de l’administration du Comité de normalisation n’aient pas pris les dispositions nécessaires pour que l’équipe se déplace en même temps. L’impact de cette incompétence de ces nouveaux responsables de l’administration  du comité de normalisation, c’est que les Barea ne sont pas au grand complet pour leurs séances d’entraînement que dans l’après-midi d’aujourd’hui, soit à moins de 24 heures du match crucial.

La troisième bourde concerne l’équipement des Barea. Sauf erreur, le Comité de normalisation a fait un tam-tam médiatique à la présentation du nouvel équipementier de la sélection nationale à savoir GARMAN. C’est ce dernier qui a équipé les Barea à la CAN et censé également habiller ceux qui participent au CHAN et même aux Jeux des îles de l’Océan Indien. Et pourtant à ces dernières compétitions, les équipes nationales portaient un maillot de marque différente à l’équipementier officiel des Barea. Des sources au sein de la maison d’Isoraka avancent que des maillots GARMAN existent mais sont dépourvus de short. Donc, il a fallu remettre les équipements de l’ancien équipementier dont le contrat devrait être caduc après la signature avec GARMAN. On s’interroge  sur la raison pour laquelle, l’équipementier italien des Barea n’a pas livré des jeux complets au comité de normalisation.

Avec l’élection du nouveau président de la fédération malagasy de football au plus tard le 24 août prochain, le mandat du Comité de normalisation prendra fin. Il était temps, pensent les uns et les autres, car des choses sérieuses vont commencer et le Comité risque de ne pas être à la hauteur des échéances futures et ce malgré ses efforts d’éviter les grosses bourdes….
La Rédaction

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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