La seconde bourde a trait à ce départ en quatre vagues de la délégation malagasy à destination du Mozambique. La première vague (10 joueurs) est celle partie jeudi, la seconde (5 joueurs) a quitté le sol national dans la nuit de jeudi à vendredi (2h30), la troisième (3 joueurs, 3 dirigeants) hier à 16 h30 et la quatrième (2 joueurs) ce matin à 3heures. Un départ en terre étrangère se prépare pourtant des jours ou des mois à l’avance d’autant plus que la date du match retour de demain est connue dès le mois de juin. Il est ainsi étonnant que les responsables de l’administration du Comité de normalisation n’aient pas pris les dispositions nécessaires pour que l’équipe se déplace en même temps. L’impact de cette incompétence de ces nouveaux responsables de l’administration du comité de normalisation, c’est que les Barea ne sont pas au grand complet pour leurs séances d’entraînement que dans l’après-midi d’aujourd’hui, soit à moins de 24 heures du match crucial.
La troisième bourde concerne l’équipement des Barea. Sauf erreur, le Comité de normalisation a fait un tam-tam médiatique à la présentation du nouvel équipementier de la sélection nationale à savoir GARMAN. C’est ce dernier qui a équipé les Barea à la CAN et censé également habiller ceux qui participent au CHAN et même aux Jeux des îles de l’Océan Indien. Et pourtant à ces dernières compétitions, les équipes nationales portaient un maillot de marque différente à l’équipementier officiel des Barea. Des sources au sein de la maison d’Isoraka avancent que des maillots GARMAN existent mais sont dépourvus de short. Donc, il a fallu remettre les équipements de l’ancien équipementier dont le contrat devrait être caduc après la signature avec GARMAN. On s’interroge sur la raison pour laquelle, l’équipementier italien des Barea n’a pas livré des jeux complets au comité de normalisation.
Avec l’élection du nouveau président de la fédération malagasy de football au plus tard le 24 août prochain, le mandat du Comité de normalisation prendra fin. Il était temps, pensent les uns et les autres, car des choses sérieuses vont commencer et le Comité risque de ne pas être à la hauteur des échéances futures et ce malgré ses efforts d’éviter les grosses bourdes….
La Rédaction